Une délégation d'experts autrichiens spécialistes dans la restauration du vieux bâti a séjourné, les 3 et 4 novembre, à Oran, invitée par le département ministériel de la Formation et l'enseignement professionnels pour débattre et prendre connaissance de l'état de la problématique du vieux bâti à travers les quatre grandes villes algériennes, en l'occurrence Alger, Oran, Annaba et Constantine. Les chiffres communiqués lors de cette rencontre indiquent, à titre d'exemple, que les villes d'Alger et d'Oran présentent actuellement un recensement de plus de 100.000 logements qui relèvent uniquement du vieux bâti. La ville d'Oran a bénéficié dans le courant de cette année du classement du quartier Sidi El Houari comme zone de sauvegarde à préserver et à rénover. «Le choix d'Oran pour abriter ces journées d'études, selon le chef de la délégation, l'inspecteur central de la Formation professionnelle, M. Ousmane Meslou, est motivé par le fait que la ville d'Oran a une bonne préparation de ce dossier qui compte un ambitieux programme de restauration et de rénovation en matière du vieux bâti avec le lancement, ces quatre derniers années, par l'OPGI d'une opération pilote de quelque 200 immeubles pour un budget de 700 millions de dinars. Le choix de la ville d'Oran tient compte aussi de sa bonne préparation pour la prise en charge de ce dossier grâce à l'apport de plusieurs intervenants et secteurs tels que la wilaya, l'Office de gestion du patrimoine immobilier, les universités, la Chambre de l'artisanat et des métiers ainsi que l'école-chantier de l'association Santé Sidi El Houari (SDH)».
