Sous le patronage du wali de Blida, l'Assemblée populaire de wilaya, en collaboration avec le laboratoire du développement organisationnel et du management des ressources humaines de la faculté des sciences humaines et sociales (université Ali Lounici) ont organisé, le 28 novembre, une journée de vulgarisation sur l'entrepreneuriat au niveau de la salle de conférences de la wilaya. Cette rencontre visait le perfectionnement du management des entreprises aux fins d'améliorer ses performances. Elle a été animée par des officiels, des professionnels et des universitaires. Dans ce sillage, le wali, Abdelkader Bouazghi, a déclaré que la wilaya de Blida, «région industrieuse», recèle un potentiel industriel inestimable et qu'elle est convoitée par les investisseurs. A ce sujet, il a précisé que ses services compétents ont enregistré plus d'un millier de dossiers d'investissement. De son côté, le président du Ceimi a mis en exergue l'apport socioéconomique (création de richesse et d'emploi) au plan national, régional et local du club qu'il préside. Il a affirmé que le Ceimi est actif aux plans local, régional, national et international. Parmi les actions réalisées au plan local par le Ceimi, il cite, entre autres, un partenariat entreprises-université, un accompagnement financier de clubs sportifs, le lancement d'une licence professionnelle, l'accompagnement de promoteurs lauréats Ansej jusqu'à la concrétisation de leurs projets... Parmi les actions concrétisées au plan international, entre autres, l'accord de principe de partenariat conclu avec des entreprises taïwanaises pour la production de pièces détachées automobiles en Algérie selon la règle des 51/49%, le don par un fournisseur d'équipements performants destinés à la formation professionnelle au profit d'un centre de formation local… Le président du FCE de Blida a, de son côté, insisté sur le déficit en main-d'œuvre qualifiée, source de non-performance. Quant au président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Mitidja, il a conditionné la performance des entreprises par le recours à un management moderne et débarrassé du mode de gestion familial qui entrave le bon fonctionnement d'entreprises de bonne taille. Les universitaires, en dernier ressort, ont mis l'accent, dans leurs interventions, sur les outils modernes de management des entreprises, indispensables à leurs performances. Ils ont plaidé pour le développement aux plans qualitatif et quantitatif des PME/PMI, source de développement durable.
