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Une intervention militaire occidentale pressentie en Libye
Tripoli et Tobrouk refusent de se plier aux exigences de l'ONU
Publié dans El Watan le 30 - 01 - 2016

La tension monte entre l'ONU et les belligérants de la crise libyenne, notamment les gouverneurs de Tripoli, qui sont allés jusqu'à refuser l'atterrissage de l'avion de l'envoyé spécial de l'ONU, Martin Kobler, sur les aéroports de Tripoli, Misrate et Zentane.
Kobler considère que de tels agissements constituent une entrave au processus de paix en cours en Libye, car l'ONU procède quotidiennement à l'encadrement du dialogue interlibyen afin d'aider à l'installation du gouvernement de réconciliation nationale.
La relation de la mission de l'ONU avec Tripoli s'est détériorée depuis l'annonce des poursuites judiciaires engagées par les autorités de Tripoli contre les militaires nominés par le gouvernement de Fayez Sarraj, au sein du Haut Comité sécuritaire. «Il s'agit d'un comité sécuritaire provisoire pour protéger le gouvernement. Nous n'avons nullement l'intention d'intervenir militairement en Libye», a insisté Kobler.
Toutefois, la composition de ce comité sécuritaire continue à susciter des susceptibilités à Tobrouk et Tripoli. «Tout ce qui a trait au contrôle des armes suscite de la prudence de tous les belligérants en Libye», explique le politologue libyen Ezzeddine Aguil. «Les Libyens craignent une intervention militaire étrangère», insiste-t-il.
Peur à l'Est et à l'Ouest
L'un des signaux confirmant la peur des Libyens d'une intervention étrangère, c'est la déclaration de la ministre de la Défense italienne, Roberta Pinotti, jeudi à l'agence AGI, dans laquelle elle affirme qu'il y a eu tout au long du dernier mois un travail coordonné avec les Américains, les Français et les Britanniques pour réunir de l'information et élaborer des plans contre Daech, en prévention des dangers en provenance de ce groupe. La ministre a ajouté : «Prenant en considération les résultats de l'intervention de 2011, il y a un accord global sur la nécessité d'une action concertée.»
Les propos de la ministre italienne convergent avec des échos venant de Washington sur l'intention du Pentagone d'opérer des actions militaires contre Daech en Libye en cas de nécessité absolue. Le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a indiqué mercredi dernier : «Nous continuons à surveiller la situation et à évaluer quelles options nous avons devant nous. (...) Nous voulons être préparés, comme nous voulons toujours l'être, si la menace du groupe Etat islamique en Libye grandit.»
Les informations venant de Libye via les services de renseignements occidentaux indiquent qu'il y aurait entre 2000 à 3000 combattants sous la bannière du groupe Etat Islamique en Libye, dont près de 1500 à Syrte, alors que les autres sont répartis en groupes de quelques centaines à Derna, Sabratha, Ajdabia, Tripoli et Kofra. «Les Libyens veulent certes combattre Daech. Mais, ils ne veulent pas plonger leur pays dans le chaos», poursuit le politologue Aguil.
Blocage politique
Sur le terrain politique, la situation est au point mort. Le Parlement de Tobrouk s'est certes réuni pour valider l'accord de Sekhirat, mais, il a opposé un rejet au chapitre «huit» concernant l'autorité de nomination du commandement général de l'armée. Il a également rejeté la composition du gouvernement de 32 ministres de Sarraj et a accordé à ce dernier une dizaine de jours pour former un gouvernement restreint. Par ailleurs, pour rapprocher les points de vue des belligérants libyens, une commission de réconciliation poursuit ses travaux en ce moment à Tunis.
La situation s'est toutefois compliquée avec l'enlèvement des deux députés, Nabil Aoun de Laâzizya et Mohamed Reyidh de Misrata, qui se sont déplacés à Tobrouk pour assister à la réunion du Parlement et concrétiser la réconciliation de l'Est et de l'Ouest. Aoun a été libéré, alors que Reyidh reste entre les mains de ses ravisseurs, malgré l'intervention du président du Parlement, Aguila Salah, et des hautes chefferies tribales de la région.
L'émissaire de l'ONU, Kobler, s'est dit affecté par de tels agissement qui impactent négativement le processus de paix. «Il est clair que le processus de paix ne trouve pas de fortes attaches sur le terrain, en raison du lourd passif de la guerre civile», conclut Ezzeddine Aguila.


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