Une ZAC sans téléphone depuis 5 ans à Annaba Depuis le vol en 2011 d'un câble téléphonique à El Bouni, précisément dans la zone d'activité commerciale (ZAC) Allalik (Annaba), le téléphone fixe ne sonne plus dans cette localité. Les opérateurs économiques, dont le siège est implanté dans cette ZAC, ne trouvent plus d'interlocuteur pour dénoncer cette situation plus qu'incommodante pour leur activité. «C'est un nouveau record à inscrire sur les pages de Guinness où le téléphone fixe est, depuis 5 ans, en dérangement dans une zone économique», ironise Abdelhak Henni, propriétaire de Sorebat, une entreprise de travaux publics. Paradoxalement, les malheureux abonnés continuent toujours à payer leurs factures, sans pour autant bénéficier du service d'Algérie Télécom (AT). Leur espoir de sortir de l'isolement s'amenuise jour après jour. «Plusieurs responsables d'AT se sont engagés à rétablir la tonalité dans la ZAC Allalik sans tenir leur promesse, voilà cinq années déjà passées. Faut-il faire intervenir le président de la République pour régler ce problème», s'interrogent d'autres opérateurs économiques qui promettent de saisir de vive voix le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite cette semaine à Annaba. Un nouveau patron au groupe Manal Le groupe public minier Manadjim El Djazaïr (MANAL) a un nouveau patron. Le chef du cabinet du ministre de l'Industrie et des Mines s'est déplacé, hier, au siège du groupe pour installer Messaoud Houfani en tant que président-directeur général (PDG), avons-nous appris de l'assistance. Désigné, il y a quelques jours, par l'assemblée générale des actionnaires du groupe Manal, Messaoud Houfani vient de remplacer Zerarka Tahar Cherif, appelé à occuper d'autres fonctions. Avec cette nouvelle décision, souligne-t-on, le ministère de l'Industrie et des Mines a misé sur l'expérience du nouveau PDG, d'autant plus qu'il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans le domaine minier dont le dernier est le patron de l'Entreprise nationale des produits miniers non ferreux (ENOF). Sa dernière œuvre est la décision, fin 2015, de reprendre l'exploitation du gisement de feldspath de Aïn Barbar (Annaba), abandonné depuis 2003 pour un problème sécuritaire (terrorisme). Une ligne de crédit de 1,7 milliard de dinars a été dégagée pour concrétiser ce projet, dont l'entrée en production est prévue au cours du premier semestre 2016. Un logement pour les enseignants ou un poulailler ? Dans une école primaire située au village Chamlal, dans la commune de Tizi Ouzou, les logements de fonction, censés abriter des enseignants et leur famille, sont transformés en domaines presque privés. En plus d'une ancienne directrice qui ne veut pas quitter les lieux, deux autres anciens occupants ne veulent pas céder ces biens malgré leur départ à la retraite. Ainsi, un ancien fonctionnaire transforme l'appartement en un «poulailler». Il y élève toutes sortes d'oiseaux au vu et au su de tous les responsables locaux. Une commission a même été diligentée. Mais rien n'a été fait. Pis encore, un autre appartement est occupé par la fille d'une ancienne fonctionnaire décédée. La fille, qui habitait dans une ville de l'Est et qui n'a rien à voir avec le secteur de l'éducation, y a emménagé avec sa famille pour remplacer la mère décédée. Les autorités locales semblent être impuissantes, tandis que de nouveaux enseignants, qui viennent de loin, attendent un logement. 14 arrestations à la cité Mahieddine (Alger) L'opération, menée samedi matin (5h00) par la Sûreté de la wilaya d'Alger (SWA) au niveau de la cité Mahieddine (commune de Sidi M'hamed), s'est soldée par l'arrestation de 14 malfaiteurs. Cette traque a permis aussi de mettre hors d'état de nuire une dizaine de chiens (pitbulls, Rottweillers et chiens bergers). La BRI a également saisi différentes armes blanches, des produits pyrotechniques et des quantités de psychotropes. Ces interpellations, survenues au niveau d'une cité sensible de la capitale, ont soulagé les habitants du quartier. Outre les armes blanches, cette bande de repris de justice utilisait des chiens pour menacer ses victimes.