Soudan du Sud Au moins 25 civils ont été tués et 120 blessés par des hommes armés portant des uniformes de l'armée gouvernementale qui ont attaqué, à la mi-février, un camp de déplacés géré par l'ONU au Soudan du Sud, ont indiqué hier les Nations unies. Les informations selon lesquelles des soldats portant des uniformes de l'armée gouvernementale auraient pénétré dans les camp et «tiré sur des civils» sont «crédibles», ajoute la source onusienne qui avait initialement affirmé que les violences avaient éclaté entre jeunes des deux communautés Dinka et Shilluk résidant dans le camp. Turquie Au moins deux policiers ont été tués hier matin dans le sud-est à majorité kurde de la Turquie, dans un attentat à la voiture piégée attribué par les autorités au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a-t-on appris auprès des services de sécurité. Cette attaque a visé le commissariat de police de la ville de Nusaybin, à la frontière syrienne, et blessé au moins 14 personnes dont des civils, membres des familles des policiers, qui vivaient à proximité, ont indiqué des responsables locaux des services de sécurité. Des affrontements ont brièvement opposé les forces de sécurité et des rebelles du PKK après l'explosion, a-t-on précisé de mêmes sources. Le 14 janvier, le PKK avait revendiqué un attentat à la camionnette piégée similaire qui avait visé le commissariat de police de Cinar, au sud de la grande ville de Diyarbakir, faisant 6 morts, dont des enfants, et 39 blessés. Corée du Nord La Russie a fait part hier de sa «grave préoccupation» et a appelé à la «retenue», après la menace brandie par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un d'utiliser l'arme nucléaire, en réaction à la résolution de l'ONU aggravant les sanctions contre Pyongyang. «Nous devons être toujours prêts, à chaque instant, à utiliser notre arsenal nucléaire», a déclaré Kim. Il a également averti que la situation dans la péninsule divisée s'était tellement détériorée que la Corée du Nord devait changer de stratégie militaire, en brandissant la menace d'«attaques préventives». Le Conseil de sécurité des Nations unies avait imposé, mercredi, une nouvelle série de lourdes sanctions contre la Corée du Nord après les derniers essais nucléaire et balistique menés par le régime communiste. Espagne Le parti de gauche radicale espagnol Podemos a confirmé hier qu'il voterait à nouveau contre l'investiture de Pedro Sanchez dans la soirée au Parlement, bloquant toute possibilité de gouvernement socialiste allié aux centristes. Comme les conservateurs du Parti populaire, Podemos a déjà voté mercredi contre l'investiture du secrétaire général du Parti socialiste (PSOE), Pedro Sanchez, en tant que chef du gouvernement, lui reprochant de s'être allié aux libéraux de Ciudadanos. Sanchez avait besoin de la majorité absolue (176 voix) mais a obtenu 130 voix pour, 219 voix contre et une abstention.