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Histoire de deux tragédies
Présentation du roman Yoko et les gens du Barzakh de Djamel Mati
Publié dans El Watan le 05 - 05 - 2016

La librairie Chihab International a organisé, mardi après-midi, une rencontre avec l'écrivain algérien Djamel Mati autour de son nouveau roman Yoko et les gens du Barzakh.
Djamel Mati signe là son sixième roman. Un roman publié aux éditions Chihab, qui a nécessité deux années et demie d'écriture sans relâche. Dans une narration bien ficelée, le lecteur est à même de découvrir l'histoire de deux familles ayant vécu la même tragédie. Fettouma et Kamel sont un vieux couple qui n'a pas eu d'enfant, mais a adopté une petite fille noire, Mariama.
Devenue adolescente, cette dernière disparaît en mer. Les parents se cloîtrent alors dans leur appartement avec le chat siamois, Yoko, un legs laissé par la défunte. Mekioussa est une voisine du vieux couple. Elle a été contrainte d'aller avec son amant au Mali pour accoucher. L'écrivain Djamel Mati indique qu'il s'agit là d'une histoire qui n'est pas racontée, mais qui est vue à travers le regard rétrospectif du chat siamois Yoko.
L'auteur confie qu'il a eu pendant 18 ans un chat siamois (femelle) qui est morte l'année dernière. «Ce choix, dit-il, a été facile. Pendant six ans, j'ai appris à décortiquer les faits et gestes de cet animal. Pour les besoins de l'écriture, j'ai été obligé de me documenter sur la psychologie des chats. Tout ce que est décrit, je l'ai vu et je l'ai compris à travers mes documents.»
Hormis l'existence de Yoko, tout le reste de la trame est imaginaire. Notre interlocuteur précise que si l'histoire se passe en 2008 entre Alger et Bamako, la trame est composée en sept jours avec un clin d'œil au Barzakh. Les chapitres sont introduits, notamment par des dates, des jours, des heures ainsi que par de longs monologues.
Djamel Mati soutient que ses personnages traversent un état psychologique des plus graves. Preuve en est avec ce couple âgé cloître dans son appartement durant une année. «Pour eux, le temps n'existe plus. Cette sensation, je ne l'ai pas vécue, mais je l'ai ressentie chez certaines personnes. Quand on est dans une tragédie, on est dans une absence totale du temps.
C'est pour cela que l'horloge du salon est coincée sur 10h10. Quand je suis dans la rétrospective, là il y a une précision minutieuse avec l'heure. Et là, c'est fait sciemment pour montrer comment la psychologie des gens peut changer lorsqu'il y a absence du temps et comment elle se reconstitue. Ce sont toutes ces balises et tous ces repères qui donnent le tympo de l'écriture et de l'histoire»,
éclaire t-il.
Djamel Mati reconnaît qu'il n'aime faire dans la facilité. A travers ce dernier-né, il n'a pas essayé d'être dans le message, mais s'est plutôt contenté de baigner dans des émotions et des sentiments que peut développer pareille situation. C'est parce que l'auteur a voulu romancer une situation qui peut être lourde de sens et d'émotion qu'il a su trouver les ingrédients nécessaires en jouant avec la temporalité.


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