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Bac 2016 : La décision entre les mains du gouvernement
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Publié dans El Watan le 03 - 06 - 2016

Même si aucune décision n'a pu être prise, tout port à croire que le bac pourait être refait, selon les syndicats. Le dernier mot revient au gouvernement.
21h20. Le communiqué du ministère de l'Education nationale tombe : «La fraude, sur intervention externe aux classes d'examen, par diffusion des sujets de la filière sciences expérimentales, au nombre de 7, appelle des décisions fermes à l'égard des auteurs de cette démarche dans le sens largement partagé par la communauté éducative en matière de préservation de la crédibilité du bac et des principes de mérite, d'équité et d'égalité des chances entre tous les candidats.» Autrement dit, la décision du ministère de l'Education nationale sur le devenir du bac 2016 n'est toujours pas tranchée.
C'est le gouvernement qui doit le faire. Au moment où nous mettons sous presse, les représentants des syndicats et de l'Association des parents d'élèves n'ont toujours pas terminé leur débat. La ministre et deux de ses inspecteurs généraux, qui ont reçu les partenaires sociaux, étudiaient encore «dans le détail ce qui doit être proposé au gouvernement», affirme Méziane Mériane du Snapest. Les propositions à remettre au gouvernement pour aval respectent deux principes : l'égalité des chances et la crédibilité de l'examen.
C'est-à-dire trancher entre «revoir entièrement l'examen en annulant la session de mai 2016 ; revoir les épreuves concernées par la fuite des sujets ; adopter un barème spécial dans la correction des copies des centres d'examen où la fuite était massive ou revoir le bac partiellement», explique Ahmed Khaled de l'Association des parents d'élèves. Car, selon lui, ce ne sont pas toutes les wilayas du pays qui sont touchées. Tipasa, Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Oran, Constantine, Ain Defla sont particulièrement touchées. Une seule certitude pour le ministère : «Aucun candidat ne sera lésé.»
Débat
Le ministère de l'Education nationale a reçu, hier, les représentants des différents syndicats et de l'Association nationale des parents d'élèves. Ordre du jour : arrêter les mesures à prendre ultérieurement. Les syndicats ont posé sur la table leurs propositions. Meziane Mériane du Snapest, qui qualifie la situation de «dramatique» propose un autre bac en juillet, après le Ramadhan, dans la mesure où Mme Benghebrit a toujours défendu le principe de l'égalité des chances.
Pour le syndicaliste, aucune autre solution ne peut être recevable. «Ce sera une erreur monumentale si le bac n'est pas refait», insiste-t-il. Le CLA veut un autre bac, mais «partiel», c'est-à-dire refaire seulement les épreuves concernées par la fuite des sujets. «Cela pourrait se faire en juillet», propose Idir Achour, qui évoque la thèse du «complot politique qui vise pas seulement la ministre, mais surtout la stabilité du pays».
D'ailleurs, mercredi, les islamistes ont sauté sur l'occasion : une pétition a été lancée par des députés d'El Adala pour «demander le départ de la ministre». Selon Idir Achour, c'est un scénario «beaucoup plus compliqué et plus grave que celui de bac de 1992» qui avait été refait et avait provoqué la démission du ministre de l'Education nationale de l'époque, Ali Benmohamed.
«La fuite des sujets, cette année, a été faite de manière très étudiée», explique encore le représentant du CLA. Pour l'association des parents d'élèves, Ahmed Khaled hésite, mais préconise de «refaire le bac». Mais une inquiétude plane : le candidats du Sud s'y opposeront vu les grandes chaleurs, même au mois de septembre. Il est aussi question de proposer une autre session qui concernera seulement les matières «contaminées». Côté enseignants, la décision est presque prise et le mot d'ordre déjà donné : «si le ministère de tutelle n'annonce pas l'organisation d'une autre session du bac, les correcteurs boycotteront la correction des copies.»
Caffouillage
Hier, au dernier jour des épreuves, la physique, la philosophie, l'économie, le management et l'allemand ont également, pour la troisième journée consécutive, été touchés par la fuite des sujets. Chez les candidats, ce n'est pas la joie, la peur s'affiche déjà quant à la réorganisation de cet examen sérieusement compromis. Ils refusent en bloc une deuxième session. «C'est un coup d'état contre la ministre, nous n'avons pas à payer», pleure une candidate. C'était surtout une journée de rumeurs et de cafouillage.
Après des campagnes sur les réseaux sociaux, hier, l'Office national des examens et des concours (ONEC) a démenti dans un communiqué des informations postées sur les réseaux sociaux faisant état de l'annulation de l'examen, recommandant aux candidats de ne pas tenir compte de ces «informations tendancieuses». Hier matin, le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale, Abdelwahab Guellil, a indiqué que 31 personnes impliquées dans la fuite des sujets du baccalauréat ont été identifiées, affirmant que «l'examen ne sera pas refait».
M. Guellil a précisé, dans une déclaration à la Radio nationale, que «les services de sécurité ont interpellé 31 personnes impliquées dans ces fuites après leur identification par le biais de leur adresse IP». Il a ajouté que les services de sécurité ont également auditionné une femme qui pourrait être «à l'origine de la fuite des sujets de l'épreuve d'histoire-géographie». Elle est actuellement sous contrôle judiciaire. M. Guellil a par ailleurs indiqué que les résultats de l'enquête ouverte par le ministère de l'Education nationale révéleront s'il y a eu fraude ou pas.
Toujours dans la journée d'hier, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a indiqué que «les procureurs de la République de certaines wilayas avaient ordonné à la police judiciaire de la Gendarmerie nationale d'ouvrir une enquête sur les faits liés à la fuite des sujets du baccalauréat». «Lorsqu'il s'agit de faits à caractère pénal, la justice n'attend pas», a-t-il affirmé, en marge des travaux de l'APN. «Les résultats des investigations menées sous le contrôle du ministère public seront présentés à la justice conformément à la loi», a souligné le ministre, rappelant que la législation nationale est «claire» s'agissant des sanctions prévues contre les auteurs de crimes électroniques.


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