La réception du nouveau lycée de remplacement Mohamed Kouidri implanté à Hay Essalam, vient rappeler cruellement à tous le problème de l'inexistence du transport urbain dans la wilaya de Aïn Defla. A ce propos, notons que des citoyens à Khemis Miliana on accueilli avec soulagement la mise en service récente de deux taxis urbains desservant la cité Wiam au centre-ville. Mais il est entendu que le problème est loin d'être résolu particulièrement pour les nombreux lycées, collégiens et enseignants lesquels effectuent à pied quotidiennement des kilomètres sur un parcours souvent sans abri contre les variations climatiques. Ainsi, des élèves habitant Adja (4 km au sud de Khemis Miliana), à l'extrémité ouest de cette ville, peinent à rejoindre leur établissement et se heurtent souvent aux portails clos à cause des retards inévitables, particulièrement en hiver où les parents hésitent à envoyer leur progéniture dans la nuit, craignant pour leur sécurité. A signaler que des élèves ne sont vus contraints à l'achat de vélos au détriment des articles scolaires mais tous ne peuvent faire de même. Par ailleurs, la crainte des familles est accentuée concernant le nouveau lycée situé à Boutane surtout à l'approche de l'hiver car les élèves empruntent les abords de la RN4 et sont exposés aux dangers de la route pour rejoindre leur établissement, implanté sur un site réputé pour l'insécurité qui y règne. Devant cette situation jugée inconcevable par les citoyens, le P/ APC de la ville de Khemis Miliana sollicité par nos soins, fera la promesse d'étudier la question.
