Des bureaux d'études désignés il y a quelques mois par la direction du logement pour assurer le suivi de l'opération désamiantage des 2300 chalets d'El Guammas, sont dans l'expectative. Après avoir visité les lieux, ces derniers se sont rendu compte, nous a affirmé l'un d'eux, des énormes difficultés que risquent de rencontrer les habitants pour procéder à la reconstruction de leur chalet, en dépit de l'aide de 1,2 million de dinars accordée par les pouvoirs publics. Des difficultés liées au fait que la majorité de ces chalets, situés au milieu d'un tissu urbain très dense, sont difficilement accessibles. La topographie des lieux ne peut permettre aux entrepreneurs, estiment nos sources, d'acheminer à travers les venelles servant d'accès aux habitations et dont la largeur est d'à peine 80 cm, les matériaux (sable, agrégats, rond à béton ou ciment) nécessaires à la construction, sans parler de la mise en œuvre (réalisation des planchers), qui nécessite l'apport d'engins des travaux publics, dont des bétonnières et malaxeurs.