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Yennayer célébré avec faste à Tlemcen et Oran
Nouvel an Amazigh
Publié dans El Watan le 15 - 01 - 2017

Des ruines d'anciens villages datant du 12e siècle. Une nature à vous couper le souffle.
Contrée de savants illustres, Béni Snouss, agglomération composée de douze villages, dont Beni Achir, Khemis, Mazzer, Ouled Moussa, Gasba et Zahra est la dernière région berbère à perpétuer une tradition ancestrale, Ayred (le lion). La fête coïncidant avec le Nouvel An du calendrier amazigh.
Une tradition basée sur la préparation de mets particuliers (berkoukès, beignets et crêpes) et des spectacles nocturnes, consistant à reproduire une histoire mythologique. Une reconstitution célébrée tous les ans avec la même ferveur et passion. Mais en fait, qu'est-ce que Ayred ? En plus des victuailles, les habitants, réunis en groupes de neuf personnes toutes déguisées avec des masques représentant des animaux, passent d'une maison à l'autre.
Le lion est tiré à l'aide d'une chaîne. Le guide, accompagné de ses acolytes, muni d'un drapeau, frappe aux portes des maisons. Au cas où le ou la propriétaire n'ouvre pas, les participants entonnent : «La jarre est cassée et la maîtresse de maison est répudiée.» Un amas de pierres est alors déposé sur le seuil de la maison.
Si la porte est entrouverte, le lion entre, suivi de ses compagnons au son de la ghaïta et du bendir et du chant «Ouvrez vos portes, nous sommes venus». La suite du scénario, dont on gardera le suspense, est tout aussi passionnante. Mais au fond, tout ce jeu — qui est la préservation de l'héritage des aïeux — a pour objectif principal la solidarité, puisque les fruits, les légumes et l'argent récoltés seront distribués aux nécessiteux. Ayred, Ennayer chez les Beni Snous. Aux origines du théâtre est un livre-album de l'artiste-peintre Mustapha Nedjaï, publié aux éditions Dalimen, en hommage au carnaval : «J'ai fait ce livre par amour.
Ce n'est qu'un regard admiratif d'un artiste pour cette fête qui m'a subjugué. Les masques utilisés sont d'une beauté esthétique et artistique extraordinaire. Ils sont vraiment impressionnants», a affirmé l'auteur, qui a dû sillonner la région, discuter avec ses habitants, avant d'immortaliser cette richesse dans un bel ouvrage.
Ali Abdoun, autochtone, metteur en scène de théâtre et auteur d'un documentaire sur le lien culturel et la résistance de la population snoussie pendant la guerre de libération, reconnaît, lui aussi, que les habitants se sont rendus célèbres par la manière de fêter le Nouvel An amazigh, trois nuits durant. Le lendemain, chaque jeune vaque à ses activités quotidiennes sans dévoiler le rôle joué la nuit. En fait, un «rôle» joué lors de la guerre de libération par les habitants de Beni Snouss, région réputée pour ses mille martyrs. Mercredi et jeudi derniers, 1 000 jeunes de différentes régions du pays ont participé à cette fête à Beni Snouss.
Du côté d'Oran, la journée de vendredi dernier fut célébrée par le traditionnel couscous, une grande foule était rassemblée devant El Feth et le centre culturel Ibn Mahrez pour la célébration de Yennayer dans une ambiance conviviale. La manifestation était organisée par l'association Numidia. «Cela démontre l'enracinement et la présence de notre culture qui résiste au temps et à l'acculturation», a commenté une dame venue avec ses enfants. Les activités ont débuté, mardi, avec le marché de Yennayer et le Salon. L'apprentissage de tamazight a été au centre des activités, dont une série d'ateliers et trois classes d'enseignement et d'initiation à la langue ancestrale des Algériens.
Cette année, une classe spéciale pour les arabophones a été créée pour permettre à chacun de renouer avec sa culture. El Hachemi Assad, secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité, qui était invité, a souligné la particularité de ce Yennayer, qui coïncide avec la première année d'officialisation de tamazight (7 février), ainsi que le processus de réconciliation avec l'histoire, qui sera marqué par la célébration du centenaire de l'écrivain Mouloud Mammeri cinq mois durant. Le SG du HCA est également revenu sur le projet de l'institut de recherche en langue tamazight, ainsi que les classes d'enseignement dans les écoles pour lesquelles 770 postes budgétaires ont été créés à travers 32 wilayas du pays.


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