Ils l'ont fait. Les hors-la-loi ont fait passer en force l'assemblée générale élective de la Ligue interrégions de football (LIRF) au mépris de la loi du 23 juillet 2013 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives, et le décret exécutif 14-330 du 25 novembre 2014 et du code électoral de la Fédération algérienne de football (FAF). La FAF a choisi et imposé son candidat unique en violation de la loi de juillet 2013 qui interdit le recours aux experts choisis par la FAF et intronisés à la tête des ligues. Des élections avec un candidat unique, cela n'existe qu'en Algérie. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a couvert par son silence et sa complicité la forfaiture. L'assemblée générale élective s'est tenue alors que la LIRF n'a pas procédé à la mise en conformité de ses statuts, comme le stipule le décret exécutif du 25 novembre 2014. L'élection du candidat unique imposé par la Fédération a eu lieu en flagrante transgression du code électoral. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ainsi que tous les larbins qui ont prêté leurs services à cette honteuse machination peuvent, aujourd'hui, être contents de leur acte. Ils ont tous contribué à la violation de la loi. Quel crédit peut-on dorénavant accorder à ces personnes et aux institutions qu'ils représentent après le scandale de l'assemblée générale élective du 21 janvier 2017 ? Pendant que les autorités tentent de rassurer l'opinion et les partis politiques sur la transparence des prochaines élections législatives, des instances sportives (MJS et FAF) font tout le contraire, violent la loi et imposent leur choix de manière antidémocratique sans qu'il y ait la moindre réaction des institutions qui sont censées veiller au respect et à l'application des lois et textes règlementaires. Pauvre sport et football algériens livrés aux hors-la-loi et à leurs sombres desseins. L'histoire retiendra…
