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Ils en parlent....
Culture : les autres articles
Publié dans El Watan le 08 - 03 - 2017


Nadir Moknèche. Réalisateur
«Je suis la personne la moins bien placée pour parler de la gestion du cinéma en Algérie. Tous les films ont été produits avec de l'argent français, belge et un peu algérien (comme en 2003). Sinon, depuis Délice Paloma et son interdiction de visa de sortie, je ne tourne plus là-bas (plus de 10 ans déjà)... » .
BACHIR DERRAIS. Réalisateur et producteur
«Quand un cinéma n'a pas de marché, il est tributaire de l'Etat, de ses subventions…C'est vrai, l'Etat doit soutenir l'art, mais il doit aussi se retirer et laisser les gens travailler. Et non pas gérer… Même la loi sur d'audiovisuel qui a été faite en 2011, tout cela est à revoir…La majorité des réalisateurs ne projettent leurs films que dans les festivals internationaux. Personne ne voit leurs films. Ils n'ont aucun contact avec leur public. Pas de salles de cinéma. Donc, le cinéaste est complètement coupé de la société. La solution, ce sont les multiplex. Donc, ce sont les entrepreneurs, les hommes d'affaires… »
FAWZI SAICHI. Acteur
«Notre cinéma agonise ! J'espère qu'il a une tumeur ! Bénigne. Car vu l'actuel des choses, on réalise des films qui sont dans les tiroirs. Mes deux derniers films, Mémoire de scène, de Rahim Laloui, et Mista, de Kamel Laïche, de très beaux films, cela fait plus de deux ans qu'ils n'ont pas été montrés au public. On a quand même six salles qui fonctionnent en plus de la Cinémathèque. A ne rien comprendre…Quant à la production avec le «Fdatic», qui est à l'arrêt, on nous dit ‘‘takachof'' ( restrictions, disette). On ne peut pas faire du takachof ! A propos de la culture, je vous cite l'exemple du Burkina Faso, un pays africain extrêmement pauvre.
Et malgré cela, il continue à œuvrer pour le cinéma. Il organise le Fespaco (Festival panafricain du cinéma à Ouagadougou). Un des plus grands festivals annuels d'Afrique. Chez nous, on a les festivals de Annaba et Oran, avec de sérieuses coupes budgétaires. Du
jamais-vu en Algérie post-indépendance. Restons optimistes, afin que les pouvoirs publics prennent sérieusement en main ce secteur si vital ! Oui ! Je dis vital !! Je fais mienne la citation de feu M'hamed Issiakhem-le grand artiste peintre: «Un peuple sans culture est un peuple sans âme.»
LOTFI BOUCHOUCHI. Cinéaste
«En Algérie, 90% de la culture provient du gouvernement, de l'Etat. Aussi, on est soumis à leur bon vouloir. Il y a un manque de films, de salles de cinéma, de distribution, de formation (deux écoles à peine). L'urgence est de se poser. Une vraie décision politique qui serait au-dessus de tout. Un état des lieux regroupant et fédérant tout le monde, sans exception. Face au clientélisme et autre népotisme. Globalement, le cinéma est une économie, une industrie, un loisir… Il faudrait une feuille de route avec une échéance de 10 à 20 ans. Sortir avec une sorte de «constitution du cinéma». Un document «sacré». Trouver quelqu'un, un vrai porte-parole du cinéma issu de la corporation… Il ne s'agit pas d'exclusion.»
DJAMEL AZZIZI. Réalisateur
«On en demande pas au réalisateur ou au scénariste de réfléchir ou de trouver la solution concernant la distribution et par conséquent, l'ouverture des salles de cinéma. C'est où le privé peut investir, être complémentaire. Les gens, les familles aiment aller au cinéma. Je passe souvent par la salle Ibn Khaldoun, à Alger.
Il y a beaucoup de familles qui viennent voir des films récents. Tout comme les familles à Los Angeles ou Belin J'ai vu The Revenant là, à Alger. Mais pas à Paris. Même si c'est un privé qui investit dans les multiplex, pourquoi pas. A Alger, Oran, Constantine, Batna… Il est exploitant d'une salle de cinéma. Il donnera la chance à des films étrangers et algériens d'être distribués. Une chance pour les cinéastes algériens. Si on n'ouvre pas les salles, il y a une idée derrière cela. Une volonté politique ? Si on ferme les salles de cinéma, les bibliothèques, les librairies…On ouvre une fenêtre sur l'intégrisme, le fanatisme… ».
Hachemi Zertal. Producteur (Cirta Films)
«Le cinéma en Algérie. C'est la galère. Pas de salles. Elles sont fermées. Le ministère (de la Culture) se complaît dans des chiffres. Les écrans sont vides. C'est triste ! Le film Contre-pouvoirs, de Malek Bensmaïl, a ‘‘théoriquement'' un visa d'exploitation... un an et demi après sa sortie. C'est une sorte de censure. On voudrait diffuser ce film en Algérie. Le réalisateur voudrait bien monter son film et discuter avec le public. Le long métrage plaît ou pas…».


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