Budget de fin d'année Après la subvention de 500 000 DA accordée à une association ayant fait l'objet d'un retrait d'agrément en 2005, c'est au tour d'une école de formation, touchée par une mesure similaire, de bénéficier d'une commande pour la formation en informatique des effectifs de la wilaya. La fin de l'année est pour bientôt avec l'obligation d'utiliser le budget en totalité avant cette échéance. Certaines administrations de la République profitent de cette opportunité pour « aider » les petites sociétés à disposer d'un plan de charge. Cela se passe au moment où de nombreuses associations d'aide aux démunis, aux enfants et aux sans domicile fixe sont confrontées à des difficultés financières. C'est le cas au centre de Sidi Belaïd où la présidente de l'association, sans subventions depuis des années, n'arrive plus à répondre aux besoins de sa quarantaine de pensionnaires. Partenariat CCI Bizerte Selon plusieurs animateurs de la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse, Annaba, certains malintentionnés, agissant à des dizaines de kilomètres de l'événement qui les dépasse, ont tenté de donner une image négative de la rencontre entre les membres de la CCI et Annaba et leurs homologues de Bizerte (Tunisie). « Nous pouvons affirmer que cette rencontre est une totale réussite. Des discussions et des visites d'unités de production ont été effectuées entre les opérateurs économiques des 2 pays voisins pour des négociations sur d'éventuels contrats de partenariat », a affirmé M. Haddad, le directeur de la CCI. Il a, par ailleurs, précisé que cette rencontre a été bien préparée comme le prouve les nombreux échanges de correspondances entre les deux institutions. Des lotissements douars Malgré la présence de constructions assez cossues, certains quartiers et cités de la commune de Annaba ressemblent à des douars de l'époque coloniale. Le respect des normes de l'urbanisme ne figurait certainement pas dans le lexique de ceux à l'origine de l'établissement du permis de construire. Dans d'autres quartiers, des lotissements datant de plusieurs années n'ont toujours pas de viabilisation. En période hivernale, boue et gadoue sont le quotidien auquel ne peuvent échapper les habitants et surtout les écoliers. C'est le cas au lotissement Djemmadi de la cité Zaafrania où les rues n'ont jamais été bitumées malgré les nombreux appels des habitants adressés à la commune.
