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Gestion de la capitale algérienne Réalités et perspectives (2e partie)
Ali Debbi Professeur en management public. Université Mohamed Boudiaf de M'sila
Publié dans El Watan le 11 - 08 - 2017

1.3.2 L'adaptation du système administratif avec le lancement des grands projets
Alger, comme les autres villes algériennes, a bénéficié des enveloppes financières considérables pour réhabiliter les infrastructures dégradées après la décennie du terrorisme. Ces dotations budgétaires étaient destinées à la réalisation des logements, des hôpitaux, des écoles, des universités, des infrastructures de production et de distribution d'électricité et d'eau, des routes et des projets de transport urbain : tramway, métro, bus et chemins de fer.
Ces projets, dont une partie est achevée, et pour les autres sont en cours, s'inscrivent dans des programmes quinquennaux de la relance économique. Par ailleurs, le gouvernement a été critiqué d'avoir lancé tous ces projets simultanément, alors que le système administratif de la capitale n'est pas en mesure de les gérer.
L'incapacité de l'administration centrale et locale de suivre cette vague de relance a causé des problèmes de gestion, de délai, de coût et de coordination, de réévaluation et d'augmentation des coûts des projets. On constate clairement des chevauchements entre administrations, une rupture et une absence de coordination entre les administrations centrales et locales, entre la wilaya et les communes, et inter communes.
Alors, il paraît urgent de corriger ces situations, d'améliorer la performance de l'administration centrale et locale, et d'assurer la coordination entre les différentes institutions. Une nouvelle organisation administrative de la capitale pourrait permettre de mieux coordonner entre les services municipaux de différentes communes de la capitale, et les services de la wilaya.
Les grands projets lancés en faveur de la capitale constituent un terrain de coordination entre les différents acteurs locaux. Une nouvelle organisation administrative de la capitale fondée sur la coopération et la coordination est nécessaire pour garantir la réussite de ces projets, et de leur supervision et pilotage des phases de réalisation et d'exploitation.
1.3.3 Le recul de la vie urbaine
Mesurer un retard en matière de civilisation n'est plus une tâche facile. Les périodes difficiles des crises économique, sociale ou sécuritaire génèrent toujours des retombées sur la civilisation d'un pays, d'une région ou d'une ville. Ce retard, devrait être pris en considération par les politiques publiques pour lancer un nouvel essor civique !
La capitale Alger s'est retrouvée en fait en retard pas seulement par rapport aux villes méditerranéennes, européennes ou mondiales, mais par rapport à ce qu'était Alger avant : une fleur au bord de la mer ! Nous disons fleur, car tous les parfums civiques étaient là : animation culturelle, activité littéraire, des festivités incessantes, des activités de loisirs de qualité ; etc.
Pour la question de mesure du retard civique, on peut constater facilement le recul de nombre de manifestations culturelles organisées, très peu de théâtre, très peu de cinéma, très peu de journées littéraires. Même après le retour de la sécurité et de la sérénité dans la capitale après la période sombre du terrorisme, les résidants ne s'intéressent pasassez aux activités artistiques et civiques ! Il suffit de compter le nombre des présents lors des manifestations culturelles et artistiques.
Par ailleurs, il faut signaler que la culture civique, elle-même, a reculé et que les comportements des gens ne s'améliorent pas comme espéré. Des comportements pervers s'installent et une culture algéroise commune solidaire à l'ancienne est en train de disparaître. Cette situation est inconfortable et indigne pour une capitale comme Alger, alors qu'elle voulait être une ville centrale en matière de civilisation, aussi bien dans la région que dans le monde.
Ce qui rend urgent la révision du rôle culturel et civique de la capitale et booster son activité culturelle et même scientifique. Il faut alors proposer une nouvelle configuration des institutions d'animation culturelle et scientifique, des institutions d'accompagnement social et culturel des jeunes et des enfants, des différents acteurs locaux de la culture, de l'éducation et de la science. Une nouvelle organisation qui garantit la coordination entre institutions, et qui prévoit l'instauration des observatoires de culture et de sociologie, pour mobiliser les acteurs et les amener à concrétiser une forte impulsion culturelle, scientifique et sociale de la capitale, pour jouer un rôle régional et mondial.
1.3.4 Se repositionner sur la scène régionale et internationale
Il est indiscutable qu'Alger, depuis la chute des prix u pétrole en 1986 et après les événements des années 1990, a perdu son rôle actif sur la scène régionale et internationale. C'est la situation économique dramatique ainsi que l'instabilité politique du pays qui ont détruit une bonne partie de l'image de marque de la capitale.
En effet, les institutions mondiales ne sollicitent plus Alger pour accueillir des congrès, des manifestations, des instances ou des locaux des organisations régionales ou internationales. Il y a d'ailleurs une faible fréquence des visites de personnalités et de représentants des organisations mondiales à Alger. En effet, le rôle d'une ville à l'international ne dépend pas seulement de la politique gouvernementale, de la place du pays à l'international, mais la ville elle-même, capitale ou non, devrait se mettre à la recherche d'un rôle régional et international.
On donne l'exemple de Strasbourg en France, Barcelone en Espagne, Milan en Italie, et autres. Plusieurs écrits ont analysé les politiques «internationales» des villes, en particulier les villes frontalières, et nous parlons à l'heure actuelle «des villes globales», qui s'adaptent mieux avec «la mondialisation» (Halbert L. , 2005). De ce qui précède, il fallaitut repenser les actions nécessaires pour que la capitale retrouve son rôle à l'échelle régionale et internationale.
Alger doit adopter une politique internationale, pour devenir une vraie «ville globale» pour se positionner dans cette sphère mondialisée. Pour ce faire, il fallait prévoir des structures et des actions pour gagner cet enjeu. Il est indispensable ainsi que la capitale cherche à accueillir des instances régionales ou internationales, dans les différents domaines : politique, économique, culturel, sportif, ou autres.
2 Les pistes d'une nouvelle réorganisation de la capitale algerienne
Malgré l'histoire de la capitale algérienne, elle a conservé son ancien statut et son organisation administrative : un wali qui gère la ville, et des communes qui ne coopèrent pas et qui n'occupent pas une position marquante dans la réalité de la capitale. La rigidité de l'organisation administrative de la capitale est inacceptable, et un changement urgent semble indispensable.
Ce changement pourrait suivre les formes d'organisation des capitales internationales : La ville-département (Paris par exemple), la ville-région (c'est le cas de la capitale espagnole), une ville-Etat (qui est le cas de la ville de Londres, capitale du Royaume- Uni). Ou bien exploiter et réanimer l'organisation administrative actuelle, en renforçant l'intercommunalité et la politique de la ville, avec la création de nouvelles instances de coordination.
2.1. L'intercommunalité et la politique de la ville : les voies de changement de la gestion d'Alger
Nous essayons dans cette section de soulever quelques pistes pour améliorer la performance de l'action locale de la capitale algérienne : l'intercommunalité et la politique de la ville.
2.1.1. L'intercommunalité : la voie de la création des synergies
L'intercommunalité est devenue une préoccupation cruciale pour l'action de l'ensemble des communes depuis des décennies. Cette notion couvre toute forme de coopération intercommunes qui se base sur la libre volonté de ces collectivités locales de s'associer en vue de réaliser des projets d'intérêt commun. Des projets qui nécessitent l'association de plusieurs communes pour fédérer les moyens et les compétences.
Ainsi, la coopération pourrait devenir inévitable dans des projets qui dépassent la délimitation des territoires et qui associent en conséquence par nature deux ou plusieurs communes. Alors, la coopération intercommunale permet de créer et développer des services publics locaux communs pour satisfaire les exigences croissantes des habitants de plusieurs communes.
Par exemple, les structures intercommunales prennent en charge les projets de transport urbain reliant plusieurs communes, de collection et de traitement de déchets, de l'aménagement du territoire, de projets économiques communs, tels que les zones industrielles et les zones d'extension économique et commerciale, la gestion de l'eau potable et des eaux usés, la gestion des espaces naturels et du patrimoine. Ces projets marquent des performances accrues dans le cadre de l'intercommunalité, une qualité de services, une gestion efficiente des ressources locales, et une contribution au développement durable (DURR.D, 2000).
Vu ces motifs, l'intercommunalité a émergé dans plusieurs pays, en particuliers en France. KUHN.A (2000) indique que «loin d'être un simple phénomène de mode propre aux années 1990, caractérisées notamment par l'émergence de nouvelles configurations territoriales, l'intercommunalité est à la fois une pratique qui connaît un développement qualitatif et quantitatif, et un thème qui apparaît de manière récurrente dans les discours des hommes d'Etat ou des responsables de l'administration publique, chaque fois que la recherche d'une gestion efficiente des ressources locales se heurte au problème de l'émiettement communal français». D'autant plus, la coopération intercommunale est institutionnalisée en France, et le législateur a établi des règles juridiques qui organisent l'intercommunalité et qui fournissent des garanties juridiques aux communes. (BON.V, 2000)
Par ailleurs, l'intercommunalité en Algérie est pratiquement absente. Ce qui nous amène à s'interroger sur la législation algérienne en matière d'intercommunalité. En fait, la notion d'intercommunalité est absente dans la réalité algérienne, malgré sa présence dans la législation, car le système administratif local réserve au wali le rôle central de coordination entre l'ensemble des communes de la wilaya.
Le wali (et son délégué le chef de daïra) est un point de relai qui gère les préoccupations des communes. Dès lors, et dans ce contexte, les communes de la capitale, ainsi que des autres wilayas de pays «ne sont pas libres» dans l'établissement des coopérations intercommunales !
L'ancien code de la commune (1990) a consacré tout un titre (IV : articles 177 à 183) à la spécificité des communes de la wilaya d'Alger, et qui prévoit la création du «conseil intercommunal de coordination» dénommé «conseils urbains de coordination» jamais installé !! (Benakzouh C. 2008). L'article 178 du code de la commune stipule que le conseil urbain de coordination est administré par un conseil de commune composé de l'ensemble des présidents des assemblées populaires communaux de la capitale.
Le conseil élit en son sein un président et adopte son règlement intérieur. Il s'agit alors d'un organe «élu» qui se dote de la légitimité, indépendant de l'administration centrale et du wali. Il est appelé à concevoir les meilleures solutions pour les problèmes de la capitale, car ces membres (les maires) sont les plus proches des préoccupations des citoyens.
Il pourrait intervenir dans toutes les questions et les domaines qui ont besoin de la synergie et qui nécessitent une forte coopération entre communes. En effet, le code de la commune dans son article 179 indique que le conseil urbain est compétent pour traiter les questions d'intérêt commun liées au développement économique, social et culturel, en particulier : les biens et les équipements communs, l'aménagement et l'urbanisme, l'éclairage public, l'hygiène, l'assainissement, les réseaux d'assainissement, la voirie, les routes et le transport.
Le législateur algérien a adopté en 1990 une vision prospective qui prépare une éventuelle intercommunalité dans la capitale pour réaliser de réelles synergies dans les projets communs de développement économique, social et culturel, afin de mieux répondre aux besoins des habitants de la capitale.
En revanche, ce conseil urbain de coordination n'a jamais été installé, ce qui suscite plusieurs interrogations. Il nous semble que les arguments de ne pas installer le conseil revient à des raisons liées à la période du terrorisme des années 1990. Au cours de cette période, l'administration centrale et les services sécuritaires ont voulu conduire l'ensemble des affaires de la capitale, car «la situation l'impose». Dès lors, ils n'ont pas voulu qu'une institution «élue», telle que le conseil urbain de coordination, se dote des larges prérogatives de gestion de la capitale, dans une période sécuritaire critique.
En outre, il est probable que le gouvernement maintienne actuellement cette décision pour des raisons politiques, pour qu'une administration nommée par l'administration centrale comme le wali, reste le maître dans la capitale. A notre avis, il est nécessaire et urgent de relancer l'installation du conseil de coordination et une volonté politique est indispensable pour ce faire.
2.1.2. La politique de la ville pour renforcer la cohésion dans la capitale
Il est vérifiable que plusieurs initiatives du législateur algérien ont cherché le renforcement de l'intercommunalité dans les collectivités locales. Parmi les cadres réglementaires adoptés, celle de la politique de la ville : elle est initiée et conduite par l'Etat qui en définit les objectifs, le cadre et les instruments en concertation avec les collectivités territoriales (article 13, loi n° 06-06 portant loi d'orientation de la ville).
La politique de la ville vise à orienter et à coordonner toutes les interventions, particulièrement celles relatives au domaine social : la réduction des disparités et la promotion de la cohésion sociale ; la résorption de l'habitat précaire ou insalubre ; la garantie et la généralisation des services publics, la lutte contre les fléaux sociaux, la marginalisation, la délinquance, la pauvreté et le chômage.
La politique de la ville repose sur des principes qui assurent une forte coopération entre communes pour répondre aux besoins sociaux des habitants en particulier : la coordination et la concertation, la déconcentration, la décentralisation, la gestion de proximité, le développement humain, le développement durable, la bonne gouvernance, l'information, la culture, la préservation, l'équité sociale. Ce qui semble très important dans cette loi portant la politique de la ville, est bien évidemment la mise en place d'un cadre de coopération entre communes, qui pourrait renforcer et développer l'intercommunalité.
Il s'agit du Contrat de développement de la ville : une convention souscrite par une ou plusieurs collectivités territoriales, et un ou plusieurs acteurs ou partenaires économiques, dans le cadre des actions et programmes réalisés au titre de la politique de la ville. L'Etat intervient dans l'initiation et la conduite de la politique de la ville, mais les communes seront en réalité les principaux acteurs de ce genre de coopération.
Malheureusement, et malgré cette loi, les communes de la capitale n'ont pas réalisé ce type de coopération. Nous invitons alors les communes de la capitale à exploiter ce cadre juridique pour nouer des coopérations intercommunales afin de répondre aux besoins sociaux des habitants de la capitale qui ne cessent d'accroitre. Ce type de coopération pourrait créer de réelles synergies dans les activités sociales des communes de la capitale envers les gens démunis et les classes défavorisées, et assurer des niveaux acceptables en matière de cohésion sociale.
Ces actions partagées pourraient corriger la situation dégradée au cours des deux dernières décennies. Si la capitale connaît une dynamique dans cette politique, elle va connaître d'autres types de coopération, initiées et conduites par les communes elles-mêmes de la capitale, sans attendre l'intervention de l'Etat.
2.2. Les perspectives de modernisation de la capitale algérienne
La capitale algérienne pourrait se développer vu son contexte et son histoire indépendamment des tendances internationales. Or, la réalité des capitales mondiales démontre qu'elles sont rentrées dans une concurrence pour se montrer influentes sur la scène internationale dans les différents domaines : économique, diplomatique, touristique, financier, etc.
L'analyse de la réalité de cette compétition révèle les orientations «stratégique » des capitales concurrentes qui pourraient inspirer la capitale algérienne. Dans cette section, nous exposons les principales orientations et tendances internationales des capitales réputées en matière de modernisation de gestion et d'organisation. Nous concluons, suite à cette analyse, que la capitale algérienne, compte tenu de sa réalité et son historique, pourrait se développer dans les perspectives et les pistes suivantes :
2.2.1. Renforcer les relations avec les autorités étatiques
La capitale, qui héberge la Présidence, le Parlement, les ministères, les organes de la justice, les institutions culturelles, scientifiques, les ambassades, les commandements de l'armée et toute institution rattachée à l'autorité étatique, se trouve obligée de mobiliser tous les services municipaux afin de faciliter les activités de ces institutions. La capitale est invitée à fournir les meilleurs services publics de différents ordres : transport, voiries, électricité, internet, infrastructures sportives et socioculturelles, etc.
En effet, la capitale algérienne essaye de répondre à ces besoins et «la machine étatique», notamment les services des ministères de l'Intérieur et des Finances débloquent les crédits et incitent les services concernés à réaliser les charges publiques nécessaires. D'autant plus que l'administration centrale intervient directement dans la réalisation des infrastructures de service public en faveur de la capitale : routes, tramway et téléférique réalisés par les ministères des Travaux publics et des Transports ! A suivre


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