Les forêts situées sur le littoral, plus particulièrement celles se trouvant à proximité des plages, censées être un magnifique espace de loisirs et de détente, se transforment lentement mais sûrement, par l'incivisme des riverains conjugué à l'indifférence des autorités concernées, en une vaste décharge sauvage et un lieu infréquentable, offrant ainsi aux visiteurs une image hideuse. En effet, des détritus, des décombres de construction, de l'emballage cartonné, des bouteilles en plastique et autres déchets sont jetés pêle-mêle et n'importe où, encombrant les différentes clairières, menaçant la vie des jeunes arbres. Et c'est toute la splendeur de ces espaces qui est en train de se perdre, au point que certains visiteurs ne se rendent plus en ces lieux à cause des mauvaises odeurs qui s'y dégagent et de la prolifération d'insectes nuisibles qui attaquent tous ceux qui viennent pour se reposer, à la recherche d'air frais et d'un peu de quiétude. Les forêts concernées par cet état de désolation sont surtout celles situées dans le Dahra, à l'image de Hadjadj, Benabdelmalek Ramdane, Petit Port, Aïn Brahim et Khadra, et ce, en dépit des efforts déployés par les équipes de nettoyage pour mettre un terme à cette catastrophe provoquée par l'incivisme des citoyens. Et ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur sur la RN11, à quelques encablures de la ville de Mostaganem, malgré les barrières de protection érigées par les responsables, en plus des panneaux signalant l'interdiction d'y jeter des ordures. Des citoyens principaux destructeurs continuent de jeter leurs ordures en piétinant la loi. Même les entreprises sont montrées du doigt, agressant sans cesse l'environnement.