Ouverture de la 20e édition des rencontres cinématographiques de Bejaïa    L'apport au développement du continent    L'intérêt accordé par le Président Tebboune à la diaspora    Le nombre des bourses destinées aux jeunes Africains revu à la hausse dès la prochaine rentrée    « Le pouvoir est au bout du fusil »    La Chine adhère à la Déclaration de New York sur la solution à deux Etats    Attaque contre les casques bleus au Liban La FINUL dénonce    Messi a fêté avec panache son dernier match international    Mondial-2026 : les éliminatoires s'accélèrent Les dernières équipes se regardent et s'impatientent    Transfert : le gardien de but brésilien Ederson rejoint Fenerbahçe    Un bulldozer se renverse et tue le chauffeur    Un mort et 2 blessés à Oureah    Un incendie ravage six véhicules, deux blessés à Oued Rhiou    Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Le célèbre mounchi reçu par Hidaoui    Célébration de la diversité culturelle africaine    «La voix de Hind Rajab» ovationnée pendant 23 minutes    Ligue 1 Mobilis (3e journée) : l'Olympique Akbou seul aux commandes    Oran: l'organisation des Championnats d'Afrique de handball U17 et U19 féminin reflète l'engagement de l'Algérie à soutenir le sport africain    Le Président du Mozambique achève une visite de travail en Algérie    IATF 2025 : examen du renforcement de la coopération commerciale entre l'Algérie et plusieurs pays participants    La présidente de l'ONSC reçoit une délégation de la communauté algérienne établie l'étranger    Le président du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr    Rekhroukh préside une réunion de suivi des projets des travaux publics    Beach-volley: l'Algérie sacrée championne arabe chez les messieurs, les dames obtiennent le bronze    IATF 2025: appel à accélérer l'activation totale de la ZLECAf pour augmenter les échanges commerciaux intra-africains    Le Festival international de Danse contemporaine en septembre, la Palestine invitée d'honneur    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.368 martyrs    Le président Tebboune réserve un accueil officiel à son homologue du Mozambique    Escalade sioniste à Ghaza: l'ONU avertit contre une hausse des déplacements forcés de Palestiniens    Vague de chaleur sur Alger et Boumerdes, pluies orageuses sur plusieurs autres wilayas du pays    Une institution palestinienne dénonce l'introduction par l'occupation de nouvelles armes pour cibler les détenus    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Oran: le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    Education: nouvelle phase de traitement automatisé des demandes de mutation inter-wilayas pour les enseignants titulaires    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Plus de 200 participants à l'événement    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une réforme substantielle du cadre juridique est nécessaire
Financement non conventionnel de l'économie
Publié dans El Watan le 06 - 09 - 2017

Le gouvernement s'apprête à amender la loi sur la monnaie et le crédit et entend, à travers cette «réforme», se doter des outils juridiques en mesure de lui permettre d'aller vers un mode de financement de l'économie nationale autre que celui suivi jusque-là.
Même si le Premier ministre n'a pas expliqué dans le détail les intentions du gouvernement en la matière, il est clair que l'objectif est de «promouvoir les financements internes non conventionnels» qui pourraient être mobilisés en ces périodes de crise financière, le recours à l'endettement extérieur étant exclu, du moins pour le moment. Interrogé à ce sujet, l'expert financier M'hamed Hamidouche explique que le gouvernement veut recourir à ce type de financement, car «il n'est plus possible de continuer à financer l'économie par la rente pétrolière», ou par les différents moyens qui n'ont pas donné de résultats probants, tels que l'emprunt national et la bancarisation de l'argent informel. Selon notre interlocuteur, la réussite de toute politique de financement non conventionnel repose, cependant, sur une réforme substantielle du cadre juridique. «Il faut agir sur un premier ‘‘verrou'' qui est la loi sur la monnaie et le crédit et qu'on devrait appeler, en conséquence, loi sur la monnaie et les finances, puisqu'il ne s'agira plus de crédits au sens traditionnel», souligne M. Hamidouche.
Pour lui, la réforme de la loi doit nécessairement déboucher sur une nouvelle approche qui consiste à «considérer la monnaie comme un instrument de change». «Le dinar doit être convertible et avoir une valeur d'échange nationale et internationale. Cette philosophie va donner plus de liberté et, partant, plus d'initiatives économiques aux ménages, aux entreprises et à l'Etat.
C'est à ce moment-là qu'on pourra parler de financement non conventionnel», soutient l'expert financier. Mais concrètement, s'agit-il de recourir à «la planche à billets», comme le prévoient beaucoup de spécialistes ? En fait, explique M. Hamidouche, quand l'économie va mal, on dit que la Banque centrale peut faire fonctionner la «planche à billets» ou recourir à la création monétaire, sans pour autant nuire à l'économie. Selon lui, la crainte envers «la planche à billets» n'est qu'une simple illusion, «en ce sens que même si on imprime 5 fois le volume des liquidités existantes, le marché va se rattraper dans les six mois qui suivent». Le plus important est de s'assurer que ce mode de financement «soit accompagné des outils nécessaires, dont le plus important est le cadre législatif qui doit être géré non pas par des décrets ou arrêtés du gouvernement, mais par une loi claire et précise».
Cette loi, outre le fait qu'elle doit introduire de nouvelles dispositions en matière de délits et d'infraction, doit particulièrement être claire dans la définition de «tous les instruments financiers à même de soutenir l'économie nationale, notamment en ce qui concerne les mesures d'assouplissement accordées aux banques sur les règles prudentielles qui leur sont habituellement imposées, les plateformes de négociation, le marché réglementé (Bourse), les marchés étrangers reconnus, le système multilatéral de négociation et autres». Parmi les moyens de financement non conventionnel, l'expert nous cite, entre autres, l'épargne publique nationale à des taux préférentiels, la collecte de l'épargne nationale existante, ou encore l'appel à l'épargne publique internationale. Quant à la Banque d'Algérie, l'organe de régulation du marché financier, celle-ci sera appelée à changer d'organisation : «L'organe de régulation doit être une autorité complètement autonome, mais contrôlée par le Parlement», affirme M. Hamidouche.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.