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Le sort bouteflikien de la fusion Suez-GDF
Publié dans El Watan le 04 - 12 - 2006

La fusion Suez-Gaz de France est-elle une bonne ou une mauvaise chose pour Sonatrach et l'Algérie ? Pourquoi une mauvaise pour commencer.
Parce que Sonatrach est un fournisseur historique de Gaz de France (GDF) auquel il est lié par des contrats de longue durée de fourniture de gaz naturel et qu'un changement dans l'orientation stratégique du nouveau groupe dans ses approvisionnements - qui le verrait par exemple opter pour la culture du marché spot - ne serait pas une bonne nouvelle. Pourquoi une bonne ensuite. Parce que la taille du nouveau groupe implique un portefeuille clients et un accès aux marchés plus grand pour ses fournisseurs en amont. La réponse à cette interrogation a été apportée à Oran par un des vice-présidents de Gaz de France lors de la conférence internationale stratégique sur les opportunités d'investissement. L'activité gaz restera entre les mains du staff Gaz de France et les engagements passés seront confortés dans la démarche du nouveau groupe issu de la fusion. « Très bien » serions-nous tentés de conclure, sauf que la fusion Suez-GDF n'est pas encore certaine d'aboutir. Une décision du Conseil constitutionnel vient en effet de compliquer les choses en renvoyant au-delà du 1er juillet la privatisation de GDF, préalable nécessaire à la fusion des deux entités. En fait, le Conseil constitutionnel a validé jeudi dernier la loi privatisant Gaz de France mais a assorti sa décision d'une réserve d'interprétation selon laquelle la privatisation ne pouvait pas produire ses effets avant le 1er juillet 2007, date à laquelle le marché de l'énergie sera totalement ouvert à la concurrence, ce qui fera tomber le statut de service public national. A Paris, les états-majors des deux groupes restent stoïques : « La fusion n'est pas remise en cause car la privatisation de GDF aura bien lieu ». Dans la réalité, la décision du Conseil constitutionnel — qui avait été saisi par les employés de GDF hostiles à la privatisation de leur entreprise — ne rend pas service au projet de fusion qui a défrayé la chronique depuis février 2006. Les élections présidentielles puis législatives seront passées par là entre temps. Si la gauche l'emportait, il y a même de sérieuses raisons de considérer que le report de la privatisation de GDF sans le désapprouver est un cadeau empoisonné fait à ses promoteurs de l'actuelle majorité en France. Le parti socialiste français est en effet opposé à la solution Suez GDF et propose, en alternative, un pôle énergétique public avec GDF-EDF. Les mécanismes institutionnels pour défaire le mariage lancé de GDF avec le groupe privé Suez sont lourds et coûteux, mais ils existent. La négociation entre les deux groupes dans les semaines qui viennent ne peut plus se permettre de s'enliser, faute de quoi elle donnera des arguments à un gouvernement socialiste pour pour revenir sur la fusion. Le rapprochement doit se faire par échange d'actions sur la base d'une pour une après versement d'un dividende exceptionnel d'un euro par action Suez. Mais les actionnaires du groupe d'énergie et de services (Suez) réclament davantage en pointant l'écart moyen de 3,5 euros entre les deux titres ces dernières semaines en faveur de Suez. Le sort de la fusion Suez-GDF ressemble étrangement à celui de la loi sur les hydrocarbures algérienne. Son adoption dépendait de la réélection du président Bouteflika en avril 2004. Ce qui s'est finalement bien produit in fine une année plus tard. Sauf qu'en Algérie, la même loi a été détricotée par le même président Bouteflika. Un peu comme si Nicolas Sarkozy était élu et qu'il annulait la privatisation de GDF et le projet de fusion qui fait tant problème.

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