L'élargissement du réseau de la banque Société Générale Algérie continue. Hier, cette banque a inauguré sa quatrième agence de la wilaya de Blida et sa 90e agence à l'échelle nationale. «Je suis très honoré de faire l'inauguration, Société Générale montre sa volonté de se développer en Algérie. D'ailleurs, nous comptons ouvrir, et périodiquement, cinq agences par an», annonce Eric Wormser, président du directoire de la Société Générale Algérie. La politique de proximité de cette banque est de plus en plus visible sur le terrain, puisque rien qu'à Blida-ville, elles sont trois agences de cet établissement financier qui offrent leurs services à leurs clients, dont une est réservée uniquement aux industriels. Ce business center est, d'après Eric Wormser, l'un des meilleurs en Algérie. La quatrième agence de la wilaya de Blida est implantée à Boufarik. En dehors de sa stratégie de proximité, la banque en question prévoit la digitalisation de ses services à partir de 2018. «Le mobile banking sera introduit au début de l'année prochaine», ajoute Eric Wormser. Ce dernier annonce une autre nouveauté: «2018 sera l'année de l'introduction de la finance participative conforme à la charia.» Et de poursuivre : «Nous ferons de notre mieux pour parfaire nos services et travailler dans la transparence la plus totale. D'ailleurs, regardez nos bureaux, l'employé de la banque peut voir les clients et ces derniers peuvent voir les employés grâce aux vitres transparentes. Bref, tout est clair chez nous ! » Par ailleurs, la même banque continue aussi à financer l'achat des produits fabriqués en Algérie, avec une étude de dossier et un décaissement en un temps record, insiste Mohamed Arabi, secrétaire général de la banque. Aujourd'hui, Société Générale Algérie emploie 1500 collaborateurs, dont cinq étrangers seulement. «On est cinq roumis (Français) et les 1495 collaborateurs qui restent sont des Algériens. Voilà une preuve que Société Générale Algérie est une banque algérienne destinée aux Algériens», insiste le directeur des réseaux de la même banque. Questionné sur les éventuelles répercussions négatives sur la banque à la suite de la remarquable baisse de l'importation suite aux instructions du gouvernement, le président du directoire semble optimiste. «Certes, il y a eu une baisse de l'import, mais il y a aussi cette volonté d'encourager la production locale…Et cela est aussi bénéfique pour nous !»