Le 20 mars 2017 a vu l'officialisation de la fin de l'ère Mohamed Raouraoua à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), avec l'élection de Kheireddine Zetchi à sa place, pour un mandat de quatre années (2017-2021). Le désormais ex-patron du football national a dirigé le ballon rond algérien d'une main de fer pendant trois mandats. Il a été élu à la tête de l'instance fédérale algérienne une première fois en 2001, avant de passer la main, en 2005, à Hamid Haddadj. Raouraoua revient par la suite en 2009 et se fait réélire en 2013 pour un troisième mandat. C'est durant son deuxième mandat (2009-2013) qu'il réussit à intégrer le Comité exécutif de la CAF (Confédération africaine) et, par la suite, celui de la Fifa. L'homme ne s'est pas encore exprimé sur les conditions de son départ de la FAF. Survenant après des échecs cuisants dans la gestion des affaires de la sélection nationale, ce qui s'est répercuté sur les résultats, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait «pesé» de tout son poids sur le processus de renouvellement. Mohamed Raouraoua envisageait-il de se représenter pour un quatrième mandat, avant que le ministre Ould Ali El Hadi ne réclame sa tête ? En tous cas, l'élection qui s'est déroulée le 20 mars dernier, et où Zetchi était unique candidat, a été mouvementée. Certains dirigeants de club, à l'image de Abdelkrim Medouar, avaient dénoncé les conditions du déroulement de l'AG sous l'œil «scrutateur» des cadres du MJS. Finalement, Zetchi avait été confortablement élu. Le lendemain, les deux hommes, Raouraoua et Zetchi, ont procédé à la passation de consignes. Une nouvelle ère commence…
