C'est avec beaucoup de tristesse et d'affliction que je porte ce témoignage au regretté Abdeslam Mahmoudi, décédé vendredi 16 février 2018 à l'âge de 84 ans. Mahmoudi qui est connu par les sportifs algériens, est une figure emblématique du tennis national et international. J'ai eu l'honneur de le connaître en tant qu'athlète de l'équipe nationale et en tant que président de la Fédération algérienne de tennis (FAT). Abdeslam était d'un tempérament toujours jovial, communicatif et était toujours présent et attentif pour débattre de l'avenir du tennis. L'ancien champion algérien du tennis connu par son percutant, par son amorti a toujours fait montre d'un engagement sans faille en faveur de la promotion du tennis, notamment en faveur des jeunes talents. Cela a permis l'émergence de nombreux champions à l'instar de Esseghir Feriel, ses enfants Samira, Noureddine et Mohammed, et d'autres joueurs et joueuses qui ont embrassé une carrière internationale. Le caractère très combatif et impitoyable sur les courts de tennis, empreint de fair-play, durant de longues années lui a permis d'être le numéro un algérien. La riche carrière internationale de Mahmoudi (sociétaire de Badjarah) parle de lui : joueur et capitaine de l'EN de tennis en Coupe Davis, sa participation aux Jeux méditerranéens d'Alger de 1975 s'est soldée par deux médailles de bronze, faisant de lui un digne représentant de l'Algérie. Le vœu de la famille de Mahmoudi est de voir que le club de tennis de Badjarah porte le nom de leur père. En cette douloureuse circonstance, je présente mes sincères condoléances à ses enfants Malika, Samira, Nora, Leila, Hadda, Mohamed, Noureddine et Fouad ainsi que leurs proches. Par Dr Mohamed Bouabdallah, ex-président de la Fédération algérienne de tennis
