L'identification des besoins et des priorités dans les sept pays partenaires que couvre le bureau régional pour l'Afrique du Nord et le Sahel (l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, le Niger, le Burkina Faso et le Mali) à l'initiative de l'Union européenne des Centres d'excellence pour l'atténuation des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) a été, hier, au centre de la huitième table ronde organisée à l'hôtel Royal d'Oran. Ce bureau, inauguré en 2015, a pour but, selon sa directrice Mme Bradai, de coordonner l'ensemble des activités de renforcement des capacités qui incluent des formations techniques et spécialisées sur demande de ces pays. Les intervenants ont passé aussi en revue quatre projets en cours d'élaboration et qui sont la sécurité des frontières, la gestion des déchets nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, le transport terrestre de ces produits et enfin l'acquisition des équipements d'intervention en cas d'accidents ou d'incidents. Ces risques peuvent êtres naturels ou accidentels, dont les catastrophes industrielles ou autres, notamment des vols, trafic illicite. L'initiative des Centres d'excellence NRBC vise à mettre en œuvre une stratégie cohérente et coordonnée et à renforcer la capacité institutionnelle pour l'atténuation des risques NRBC aux niveaux national, régional et international. A noter que des cadres des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur ont donné le coup d'envoi de cette table ronde. Des experts et des coordonnateurs de l'Union européenne et des Nations unies étaient également présents.