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Rencontre littéraire algéro-Coréenne au Sofitel, à Alger
Publié dans El Watan le 20 - 03 - 2018

L'ambassade de la République de Corée et Koras Foundation ont coorganisé, hier, à l'hôtel Sofitel d'Alger, une rencontre littéraire Corée-Algérie, en coopération avec l'Association d'amitié algéro-coréenne.
Une pléiade de romanciers, poètes et essayistes, ainsi que des spécialistes de la littérature algéro-coréenne se sont succédé pour présenter des conférences de haute facture. Dans son allocution de bienvenue, Son Excellence l'ambassadeur de la République de Corée, Park Sang-Jin, a indiqué que 2018 marque le 28e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Corée et l'Algérie.
«Je considère, dit-il, que cette rencontre d'intellectuels d'aujourd'hui est très significative et opportune, compte tenu des relations bilatérales qui ne cessent de se développer entre nos deux pays. La Corée et l'Algérie partagent plusieurs choses en commun, à savoir une longue histoire, avec une culture enrichie et une population hautement instruite. La Corée et l'Algérie se sont développées pour façonner leurs propres histoires, cultures et sociétés».
De son côté, Lee Gil-Won, poète coréen et membre du conseil d'administration du Pen International, a abordé la thématique de la compréhension de la littérature coréenne et ses caractéristiques. Il a expliqué que le système d'écriture coréen, dénommé Hangul, est basé sur des principes phonétiques au nombre de 28 lettres.
Les Coréens ont vénéré la littérature tout au long de leurs 5000 ans d'histoire. Au Moyen âge, la plupart des pays d'Europe et occidentaux, et même du monde entier, étaient dirigés par des officiers de l'armée, mais la Corée était, par contre, dirigée par un service civil. Toujours selon notre interlocuteur, avant l'invention du Hangul, les Coréens utilisaient les caractères chinois pour écrire.
L'invention du Hangul apporta du changement à la littérature coréenne.
Le nouveau système d'écriture a commencé à jouer un rôle important. La littérature commença à se vulgariser, passant de la classe supérieure au peuple. Les œuvres littéraires commençaient à gagner un nouveau lectorat parmi le grand public. «Lorsque la Corée, dit-il, s'ouvrit au monde extérieur en 1876, la littérature coréenne subit alors un autre changement. Diverses cultures et divers styles littéraires du monde entier sont introduits.
Cependant, le siècle qui suivit cette période de réformes fut très difficile pour la littérature coréenne, principalement en raison de la politique coloniale du Japon, qui a dirigé la Corée pendant 36 ans. De l'annexion de la Corée, en 1908, jusqu'à sa libération, en 1945, les Japonais ont limité l'usage du Hangul et la littérature coréenne a été lue en secret, apportant ainsi réconfort aux Coréens en temps d'affliction».
Après la libération de la Corée, la nation a été divisée en Corée du Nord et Corée du Sud, entraînant l'évolution de deux littératures coréennes. Si la littérature sud-coréenne s'est développée d'une manière remarquable grâce à la démocratie libérale de cette société, la littérature nord-coréenne a accusé un retard, dû à son idéologie politique. De son côté, le poète et essayiste Amin Khan a donné une brillante approche de la littérature algérienne.
Sa première appréciation s'appuie sur la colonisation française de 1830 à 1962, qui a détruit les institutions fondamentales, les chaînes de transmission du savoir, en détruisant les écoles, les bibliothèques, les manuscrits et les archives. «Une fois le pouvoir colonial installé, il a interdit l'enseignement en langue arabe et a permis l'accès à l'école française à une infime minorité de la population algérienne», dit-il.
Amin Khan note que jusqu'à l'indépendance, les écrivains se comptaient en petit nombre. Portés par le souffle de la Révolution, certains, à l'image de Kateb Yacine, ou de Moufdi Zakaria, produiront des œuvres majeures, qui participeront à la naissance de l'Algérie en tant qu'Etat-Nation. Il note également que «la guerre de Libération nationale est le moment de la première cristallisation d'une littérature algérienne. Dans les années 1960, les Algériens et les étrangers découvrent Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Assia Djebar».
En guise de conclusion, Amin Khan a estimé que la création d'un véritable champ littéraire algérien ne peut naître que de son émergence parmi les champs littéraires des autres pays du monde à la suite de la confrontation des écrivains algériens au problème de leurs sociétés et dans le même temps de leur fréquentation des écrivains du monde, de leurs expériences, de leurs soucis, de leurs cultures et de leurs visions.


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