Les travaux de pose de la conduite de raccordement sont bien avancés. Leur achèvement est prévu pour 2007 pour le grand bonheur des 10 000 habitants que comptent ce village qui surplombe Annaba, sur les hauteurs de l'Edough. Pratiquement à sec depuis l'indépendance, les robinets de la majorité des habitations coulent à flot malgré quelques problèmes de pression. Dans quelques mois, la mise en service du téléphérique, actuellement en cours de réhabilitation, mettra fin au problème de transport. Il se posait avec acuité aux travailleurs, lycéens et étudiants. Livré à l'abandon, son potentiel touristique riche d'un site paradisiaque réunissant en même temps la mer et la montagne, n'est d'aucun apport financier pour les caisses de la commune. Dotée d'un budget très dérisoire, la commune n'engrange que 800 000 DA/an de recettes fiscales. Ces dernières n'arrivent même pas à couvrir les salaires des travailleurs communaux. Hier de réputation mondiale et très sollicité par les équipes nationales toutes disciplines confondues, son centre régional d'éducation physique et sportive (CREPS), est à l'état de ruines. Bien avant que cette infrastructure ne soit squattée par les familles sinistrées de Aïn Barbar, rien ne prouvait la dépense de 30 millions de dinars consentis par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour un début de réhabilitation.
