Une soixantaine de cas de maladies à transmission hydrique (MTH) a été enregistrée durant l'année 2006 à travers quatre localités de la wilaya d'Oran, annonce-t-on à la direction régionale de l'Algérienne des Eaux (ADE). Selon la chargée de communication, ces cas, dont la majorité a été traitée, ont été décelés au niveau d'Es-Sènia, Sidi Chahmi, Gdyel et de Benfréha. Les pics de contamination ont été enregistrés durant les deux mois de la saison estivale : juillet (6 cas) et août (8 cas), mais aussi durant cet hiver, plus exactement au cours du mois de décembre, avec 8 cas, en raison des effets de la sécheresse. D'autre part, dans le cadre de la prévention contre ces maladies à risque et de la surveillance de l'alimentation en eau potable, les services techniques de l'agence ont eu à intervenir dans 77 ouvrages hydrauliques, notamment sur des réservoirs qui ont été traités par des procédés chimiques, avec de la chaux ou du Chlore. Ces mêmes services ont eu à intervenir, durant la même année, pour colmater près de 12 000 fuites d'eau à travers l'ensemble du réseau. Contraintes techniques Par ailleurs, pour ce qui est de la réhabilitation du réseau AEP d'Oran, les travaux entamés l'an dernier ont touché 150 rues de la ville, totalisant 41 500 mètres linéaires de conduites défectueuses, qui ont été remplacées, ainsi que 3 452 branchements, en grande partie des compteurs individuels. Pour ce qui est du programme des habitations nouvellement réceptionnées à Oran et dans d'autres localités de la wilaya, selon la même source, il a été procédé au branchement au réseau d'eau potable de plus de 8 640 logements. En ce qui concerne la nouvelle unité de dessalement de l'eau de mer, prévue à Cap Blanc, sur la corniche oranaise, le wali a décidé son transfert vers la localité de Marset El Hadjaj, à l'est de Béthioua. Le transfert de cette nouvelle unité est motivé par des contraintes techniques. Celle-ci, grande utilisatrice de l'énergie électrique, pourra être alimentée par la centrale de Mers El Hadjadj. Avec la réception, dès l'an prochain, de cette quatrième unité de dessalement de l'eau de mer, l'alimentation en eau potable de l'agglomération oranaise, dont les besoins sont estimés à 340 000 m3/jour, sera améliorée. Ceci en attendant la finalisation du projet du MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) pour une capacité de transfert de plus de 500 000 m3/jours, à partir des eaux du oued Chélif et du barrage Gargar (Relizane). Dans le court terme, c'est à dire d'ici 2008, en plus de l'unité de dessalement de Mersat El Hadjadj, il est prévu une autre unité de 150 000 mètres cubes/jour à partir de Beni Saf, pour les besoins des localités situées à l'ouest de la ville.
