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Capital-risque ou capital-prudence ?
Publié dans El Watan le 15 - 01 - 2007

« Les montants investis en capital-risque sont en hausse au premier semestre 2007. Les biotechnologies et la santé accaparent le gros des financements de premier stade d'investissement, suit... » Des informations de ce type n'ont pas encore cours chez nous ; et à cette vitesse, il n'est pas certain que les premières sociétés de capital-risque verront le jour au premier semestre 2007.
Il y a peu, on pensait que le capital-risque, une fois bien encadré au plan légal, allait "booster" l'investissement et, par extension, la création de nouvelles entreprises et le développement de celles existantes. C'était une affaire de texte parce qu'il fallait desserrer l'étau fiscal pour pouvoir permettre à ceux qui attendent de faire fructifier aux meilleurs rendements leurs fonds de se lancer dans cette nouvelle profession, très juteuse et prometteuse puisqu'on ne risque pas grand-chose, contrairement à ce que le concept laisse suggérer. Le développement du capital-risque a été rapide dans tous les pays qui l'ont adopté parce qu'il offre des solutions efficaces au marasme ambiant qui entoure en général la création, le développent ou la cession d'entreprises. Son introduction dans notre paysage économique apparaissait comme un moyen sûr de gagner gros à travers le levier fiscal. Aujourd'hui, les textes sont passés par là et puis silence, sauf qu'au mois de novembre un rayon de soleil est venu éclaircir un ciel gris, en disparaissant aussi vite qu'il est apparu. Le marché du capital-investissement, qu'on disait profond, est-il à ce point atone au point de susciter peu d'engouement ou simplement la profondeur du marché du crédit est-elle telle qu'il devient aléatoire d'explorer d'autres pistes ? Il est acquis que le marché du crédit, malgré les excès de liquidités dégagés par les banques et qui frôlent les 15 milliards dollars, ne peut pas à lui tout seul couvrir pour différentes raisons objectives tous les besoins de l'économie et surtout la création d'un million de PME, comme il est inscrit dans les tablettes des pouvoirs publics, à l'horizon 2009. L'Algérie de 2006 se caractérise par des retours sur investissements rapides et sûrs. De l'aveu même de beaucoup de chefs d'entreprises, l'investissement en Algérie rapporte beaucoup plus qu'ailleurs, il suffit simplement d'entreprendre. Oui, mais comment entreprendre si les sous manquent. Les banques ne maîtrisent pas le risque PME, le ratio des impayés se situe entre 10 et 15% du portefeuille selon différentes sources. Ce qui est énorme. D'un autre côté, une concentration de leur concours sur uniquement cette clientèle les fragiliseraient davantage. Les fonds de garanties qui ont été créés pour partager les risques avec les banques viennent tout juste de démarrer et il leur faut forcément une période d'adaptation pour tourner à plein régime. Le marché financier dans sa configuration actuelle ne s'adresse à travers son compartiment obligataire qu'aux grandes entreprises. Finalement, les petites et moyennes entreprises, en l'absence d'une instrumentation appropriée qui leur est dédiée, ne disposent pas de beaucoup d'alternatives pour mobiliser les financements nécessaires à leur création ou développement. Ce n'est pas les quelques milliers d'entreprises inscrits au registre du commerce qui créeront l'embouteillage. Il en faut plus. Et pourtant, tout le monde s'accorde à dire que les PME sont les vecteurs de la croissance en termes d'emploi, de valeur ajoutée et même de technologie. Le capital-investissement apparaissait comme la solution idoine. Et beaucoup ont misé sur l'Etat pour donner l'exemple en créant des fonds d'investissement publics pour marquer l'intérêt qu'il porte à cette formule de financement. L'initiative privée suivra ensuite. Mais faute de textes réglementaires à ce jour qui précisent les modalités de création et de fonctionnement des sociétés de capital-risque, il est difficile de se projeter dans l'univers des tendances. La loi relative au capital investissement a été publiée au mois de juin 2006. Du capital risque, on est passé au capital prudence, sauf que cette prudence risque de provoquer des à-coups dans l'investissement. Le manque de financements peut frapper des sociétés saines. Et là, on sera face à une autre problématique d'un autre genre.

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