Tout le monde à Tlemcen s'accorde àdire que la trêve qu'a observée le championnat est tombée à point nommé, pour permettre aux coéquipiers de Kherris de recharger leurs batteries. Le WAT avait besoin de cet arrêt pour combler les lacunes relevées et remettre un peu d'ordre dans la maison, surtout au niveau de la ligne d'attaque qui reste un problème récurrent à Tlemcen et qui pose bien des soucis aux différents entraîneurs qui se sont succédé à la barre technique de la formation de la cité des Zianides. Limité dans ses choix, le coach Guendouz a essayé plusieurs variantes pour donner plus de réalisme au compartiment offensif des Bleu et Blanc, en vain. En six journées, les attaquants tlemcéniens ne se sont exprimés qu'à trois reprises dont une par le défenseur Kherris. C'est dire la problématique qu'essaye de résoudre l'entraîneur tlemcénien. La rentrée de Chaïb lors de la dernière rencontre disputée face aux Algérois de l'USMA a permis à la ligne d'attaque d'être plus active, se créant ainsi plusieurs occasions qui, malheureusement et par manque de réalisme flagrant face aux buts adverses, ont toutes échoué au grand dam des supporters tlemcéniens qui n'arrivent pas à expliquer cette carence des « baroudeurs » widadis. Ces appréhensions sont de plus en plus persistantes lorsque l'on sait le nombre de points gâchés depuis l'entame de la compétition. Un autre volet risque de perturber le rendement des Bleu et Blanc. Il s'agit de l'aspect financier qui perdure en dépit des démarches entreprises par le boss tlemcénien auprès des différents sponsors. Mais Hadj Bensfia reste néanmoins confiant pour la concrétisation de toutes les promesses faites. Toujours est-il que le WAT n'a plus droit à l'erreur, d'autant plus que le championnat entame ce week-end sa septième journée. La rencontre que disputeront, cet après-midi contre le NAHD, les camarades de Zitouni constituera un véritable test et déterminera les potentialités du WAT pour la suite de la compétition.
