Au moment où les examens du BEF et du bac s'achèvent sans incident majeur, les travailleurs du secteur de l'éducation montent au créneau en décidant de passer à la protestation. Les travailleurs affiliés à la section syndicale de l'administration centrale au sein du ministère de l'Education observent aujourd'hui un sit-in pour protester contre les pratiques du directeur de l'orientation et celui du personnel. Dans le préavis de contestation, signé par son secrétaire général, la section syndicale, chapeautée par l'UGTA, souligne que cette action n'est qu'une première étape en vue de dénoncer « la mauvaise gestion » des deux responsables. Dans le même document, les protestataires rappellent que le sit-in d'aujourd'hui constitue l'ultime moyen après avoir rencontré et interpellé le ministre de l'Education. De leur côté, les travailleurs des corps communs et du professionnel de l'éducation sous l'égide de l'UGTA ont adopté, le 1er juillet 2004, une plate-forme de revendications de 8 points. Les travailleurs, qui se sont réunis au siège national de la section, exigent d'intégrer la catégorie des corps communs et des travailleurs du professionnel dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation. En outre, ils demandent de réviser les modalités de classification des corps communs et des travailleurs du professionnel en perspective du prochain projet sur la Fonction publique. Toujours au chapitre des doléances, les contestataires revendiquent l'augmentation des salaires au rythme du pouvoir d'achat, ainsi que la généralisation de la prime de risque pour l'ensemble des corps communs.
