Lors de la dernière session extraordinaire de l'APW de Tipaza, tenue en ce mois de janvier, il avait été décidé de la création d'un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), qui aura pour mission la gestion, dans un premier temps, des trois centres d'enfouissement technique (CET) qui seront implantés dans les communes de Sidi Rached, de Cherchell et de Attatba. L'Etat a déjà alloué 350 millions de dinars, 200 millions de dinars et 200 millions de dinars, respectivement pour la réalisation des CET de Sidi Rached, de Cherchell et de Attatba. La pollution a pris de l'ampleur dans la wilaya de Tipaza, c'est la raison pour laquelle les responsables se sont attelés à réaliser un réseau de collecteurs et des stations d'épuration des eaux usées, le long du littoral, pour éradiquer les rejets des eaux usées vers la mer, d'une part, et à projeter la construction des CET pour la gestion des déchets urbains et domestiques, d'autre part. Il n'en demeure pas moins que le second volet a du mal à se réaliser pour diverses causes, en raison notamment de cette incapacité des gestionnaires à prendre en charge sérieusement l'aspect environnemental. Malgré son importance socioéconomique, on préfère discourir dans la démagogie et essayer de trouver des astuces, pour gagner du temps et perdre de l'argent. Ces projets de construction des CET ont tendance à s'éterniser au moment où les immondices inondent les villes, en dépit des orientations des hauts responsables. L'incivisme des citoyens a sa part de responsabilité dans la dégradation de l'environnement et la multiplication des décharges d'ordures sauvages. L'argent à coups de milliards et la langue de bois ne suffisent plus pour préserver l'environnement naturel de la wilaya de Tipaza.
