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La coalition s'effrite
La guerre en Irak
Publié dans El Watan le 22 - 02 - 2007

Et si la coalition qui mène la guerre en Irak cessait d'exister ? La question a été relancée hier avec la déclaration, pour le moins inattendue, du plus proche allié des Etats-Unis, de commencer à retirer ses troupes — les secondes en effectifs après celles des Etats-Unis — d'Irak.
Ce qui ne relève plus du registre de campagne car le Premier ministre britannique a annoncé hier que son pays va réduire ses troupes dans le sud de l'Irak de 7100 à 5500 soldats. Tony Blair a informé mardi dernier le président américain George W. Bush de son intention de commencer à retirer les soldats britanniques déployés en Irak, a confirmé un porte-parole de la Maison-Blanche Gordon Johndroe. L'annonce du début de retrait des soldats britanniques risque de renforcer la pression déjà considérable pesant sur M. Bush pour commencer à rappeler les troupes américaines. MM. Bush et Blair « ont discuté (du retrait britannique) ce matin au téléphone », a déclaré le porte-parole américain. « Le président Bush considère ceci comme un signe de succès et de ce qui est possible pour nous une fois que nous aurons aidé les Irakiens à régler le problème de la violence confessionnelle à Baghdad », a-t-il dit. « Nous voulons voir nos troupes rentrer le plus tôt possible », a-t-il déclaré. Selon le quotidien britannique Sun. Un premier contingent de 1500 soldats va quitter l'Irak et devrait regagner la Grande-Bretagne dans quelques semaines et un autre contingent de 1500 hommes d'ici à Noël, précise le journal. Quant au Danemark, un des plus fidèles aliés des Etats-Unis, il va retirer d'Irak, l'ensemble de ses troupes en août prochain. La principale association américaine d'anciens combattants d'Irak et d'Afghanistan opposée à la guerre, VoteVets.org a salué dans un communiqué la décision britannique. « Peut-être qu'en voyant son plus grand allié l'abandonner, cela ramènera (le président Bush) à la réalité », a estimé Jon Stoltz, président de cette association. « L'escalade dans la guerre est non seulement une folie, c'est incroyablement irresponsable », a-t-il ajouté. Malgré le sentiment de l'opinion publique favorable à un début de retrait, M. Bush vient d'annoncer l'envoi en Irak de 21 500 soldats américains supplémentaires dans l'espoir de rétablir la sécurité à Baghdad, surtout dans la province d'Anbar. Les Etats-Unis comptent plus de 140 000 soldats en Irak. Ils ont perdu plus de 3130 d'entre eux depuis mars 2003. George Bush est confronté à la rébellion du Congrès, où ses adversaires démocrates sont majoritaires depuis janvier. L'impopularité de la guerre en Irak passe pour avoir fortement contribué à la défaite du camp de M. Bush aux élections parlementaires de novembre. La Chambre des représentants a adopté la semaine passée une résolution s'opposant à l'augmentation du contingent américain. La confrontation entre la Maison-Blanche et le Congrès risque de se durcir quand le parlement examinera dans les prochaines semaines un collectif budgétaire d'environ 100 milliards de dollars pour financer les opérations militaires de cette année. M. Bush ne cesse de dire que tout retrait prématuré d'Irak aurait des conséquences désastreuses. Le nouveau candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2008, Joseph Biden, a estimé de son côté que le président Bush « devrait suivre l'exemple du Premier ministre Blair et commencer à retirer ses troupes d'Irak et ne plus en envoyer dans ce pays en pleine guerre civile ». « Nous avons besoin d'un plan qui, une fois que nous aurons quitté l'Irak, protégera nos intérêts », a ajouté M. Biden. « L'essentiel de ce plan doit être un règlement politique, qui donne aux factions irakiennes, luttant entre elles, un moyen de partager le pouvoir d'une façon pacifique et nous offrir une chance de quitter ce pays en gardant nos intérêts intacts », a-t-il dit. La Grande-Bretagne, principal allié des Etats-Unis en Irak, compte 7100 hommes dans ce pays, soit le deuxième contingent de la force multinationale. La plus grande partie des troupes britanniques est stationnée autour de la ville de Bassorah, dans le Sud. Depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003, l'armée britannique a perdu 132 de ses soldats. En fait, le sénateur américain évoque ce qui tient lieu de solution de compromis que beaucoup savent impossible, en raison des fractures qui caractérisent désormais les relations entre les communautés irakiennes. Ce serait la moins mauvaise des solutions, à condition qu'elle soit acceptée par tous.

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