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Procès de la BCIA à Oran
L'expert qualifié de « romancier »
Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2007

Je suis fier d'être Algérien, mais je ne suis pas fier d'entendre le responsable de la banque BCIA (Kharroubi) déclarer qu'il n'allait pas être extradé en se référant au droit et aux considérations d'ordre humanitaire de l'Etat français », note dans sa plaidoirie l'avocat d'un prévenu, Khatir Khlifa (6 ans requis).
Pour cet avocat, c'est plutôt la BCIA qui n'a pas honoré ses engagements : « Le PDG et les fondateurs de la BCIA n'avaient de considération ni pour leurs clients ni pour la commission bancaire. » Son mandant, explique-t-il, était, certes, un client de Sotrapla comme peuvent le montrer les factures brandies, mais ne connaît pas Reffas Lahcène (cosignataire de traites litigieuses). L'avocat s'est penché sur l'aspect procédural de l'affaire. Il s'exprimera en faveur de la « décriminalisation » de l'arrêt de renvoi en se référant au contenu de la nouvelle loi sur la corruption et l'institution de « la commission mise sous l'autorité du président de la République qui prévoit que le ministre de la Justice, garde des Sceaux saisisse le procureur général. » L'avocat de Bounab Abderrahmane (6 ans de prison requis) s'est s'attardé sur les aspects politiques et « les méfaits du libéralisme » et leur incidence sur l'activité industrielle et commerciale. Il a développé l'idée d'un sacrifice des institutions financières après la vague des privatisations et le fait que l'Algérie n'était pas préparée à ce changement survenu avant l'heure. L'aventure est le motif également retenu pour son mandant qui, dit-il, voulait accroître ses gains afin de faire face aux dépenses de sa famille installée à Froha (Mascara). « La providence a voulu qu'il croise par le biais d'un intermédiaire le commerçant Sahraoui qui lui montrera le chemin de la BCIA et la possibilité de bénéficier d'un crédit », explique-t-il, précisant que le responsable du crédit à la BCIA lui a signifié que Kharroubi Mohamed Ali souhaitait s'expliquer avec lui à ce sujet. L'avocat a considéré que c'est parce que son client n'avait même pas de quoi ouvrir un compte bancaire que Sahraoui lui aurait avancé 10 millions de centimes. La prolifération de cette même somme qui revient à chaque fois, fait relevé par l'expertise, a été beaucoup évoquée au cour du procès laissant penser que les petits clients — même si beaucoup ont nié — recevaient de l'argent en contrepartie d'une signature de traite (Bounab en aurait signé une de 15 millions de dinars). L'avocat est revenu sur les déclarations du témoin Houti Rabéa, fonctionnaire à la BEA Yougoslavie qui s'est déplacée avec Sahraoui et Bounab pour vérifier que des entrepôts commerciaux existaient, pouvant justifier un crédit octroyé par cette agence.
« Mon client est analphabète »
Au procès, celle-ci a nié avoir rédigé un rapport où il est noté qu'elle avait bel et bien vu une marchandise (du sucre) dans un hangar à El Kerma. Elle a déclaré que les deux commerçants lui ont dit sur place qu'ils n'avaient pas la clef. « Mon client est analphabète et il a signé sans savoir sur quoi », résume l'avocat qui a critiqué l'expert qualifié de « romancier, d'écrivain et de juge. » L'avocat de Bilak Mghena (6 ans de prison requis) a voulu que le traitement de cette affaire se fasse loin de toute forme d'influence. « L'opinion publique et la presse doivent rester derrière cette porte et la délibération ne doit se faire qu'en référence au droit », tonne-t-il, en s'adressant à la cour, tout en pensant qu' « on a délibérément voulu que cette affaire soit gigantesque » car, pour lui, c'est là une conséquence du passage au libéralisme, à la mondialisation, considérée comme étant imposée par l'ère moderne (?), etc. Par rapport à son client, son approche consiste à dire qu'entre la BCIA et la compagnie d'assurances Stra Hana qui lui est affiliée par le lien de parenté des fondateurs, celui-ci n'a pas de responsabilité pénale et qu'il n'a rien à voir dans un problème entre deux banques. Il précisera que son mandant n'a, par ailleurs, aucun lien avec la BEA. En référence aux chefs d'accusation cités par le représentant du ministère public, « dilapidation et participation à la dilapidation de deniers publics », il dira en outre : « La loi n'a pas prévu d'appliquer le principe de transitivité et de sanctionner l'associé du participant à la dilapidation de deniers publics. » Joignant sa voix à celle de ses pairs, il glissera lui aussi un mot sur l'expert qui n'aurait pas dû, selon lui, user de termes accusateurs dans l'interprétation des faits qu'il a été amené à constater concernant l'affaire.


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