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Crédit à la consommation
La fièvre des prêts bancaires
Publié dans El Watan le 19 - 03 - 2007

Jamais les Algériens n'ont autant emprunté… pour consommer. Les ménages sont de plus en plus friands en prêts bancaires. "Rien qu'en en 2006, Société générale a décaissé pas moins de 30 000 prêts à la consommation", révèle Hakim Ouzzani, directeur général adjoint de cette filiale du groupe français, installée il y a sept ans en Algérie.
Mais qu'est-ce qui explique cette frénésie des Algériens à recourir à l'emprunt ? L'abondance de l'offre et la multiplication des innovations ne sont-elles pas aussi une puissante incitation au crédit à la dépense ? Dans cette société consumériste, les Algériens ont une vraie passion pour la nouveauté. Et les banquiers l'ont bien compris. La gamme des produits bancaires ne cesse de s'élargir. Pourtant, de l'avis des experts, le taux d'intérêt bancaire en Algérie demeure élevé. Trop même. Ce taux varie en effet de 8,5 voire jusqu'à 10% en hors taxes, et auquel il faudra ajouter la fameuse TVA. Un taux qui n'a, certes, rien à voir avec ceux pratiqués dans les pays de l'Europe de l'Est où l'intérêt avoisine les 20%, mais tout de même reste-t-il assez onéreux pour les bourses moyennes. "Le taux d'intérêt est plus important en Algérie qu'en Europe car le taux du risque, ici, est plus considérable", explique un banquier. Chez Cetelem, le crédit auto est par exemple proposé à 9,90% contre 8,5 % chez El Baraka Banque. Société générale, elle, propose par exemple, le "Prêt liberté" qui peut aussi intéresser les salariés ayant une mensualité oscillant aux alentours de 20 000 dinars. Le Groupe Société Générale s'apprête à lancer une nouvelle filiale : CREDAL, un établissement financier (l'équivalent de Cetelem) spécialisé dans le crédit à la consommation. Le dossier de demande d'agrément est sur le bureau du Conseil de la monnaie et du crédit. Mais le dynamisme de l'activité bancaire liée aux crédits de consommation, dont l'accès au logement et à l'activité dédiée au commerce extérieur, profite-t-il aussi à l'investissement créateur de richesse ? D'aucuns remarqueront que les micro-crédits en vogue dans les pays en voie de développement sont totalement inexistants en Algérie. Un banquier tente cette explication : "En Afrique subsaharienne, ou au Maroc, par exemple, le micro-crédit est très développé car le secteur de l'artisanat est très actif. En Algérie, ce n'est pas le cas, car le tissu de l'artisanat est très faible." Les banques installées en Algérie sont des banques universelles. Un statut qui exclut de facto toute vocation permettant l'octroi du micro-crédit. Une notion, qui, faut-il le souligner, a été institutionnalisée par l'Etat algérien, il y a plus d'une décennie, à travers différentes structures telles que l'ANSEJ et la CNAC. Dispositifs sociaux d'aide à la création de l'emploi qui proposent des taux bonifiés. En tant qu'établissements dits "universels", les banques activant en Algérie ne financent pas également le start-up, qui relève beaucoup plus des sociétés de capital risque, qui n'existent pas encore en Algérie. Mais cela n'empêche pas pour autant ces banques d'avoir des contingents assez consistants parmi leurs effectifs clients en entreprises. "A la Société Générale, sur 70 000 clients, 15 % sont des entreprises", affirme Hakim Ouzzani. Aux professionnels, cette banque finance, par exemple, le leasing et propose d'autres formules de crédit tels que le "Pharme-Look" destiné aux pharmaciens, "Med-Equipe" pour les professionnels de santé et "Crédit Expert", ciblant les professionnels libéraux. Des professionnels qui semblent recourir de plus en plus aux services bancaires, qu'ils ont longtemps déserté à cause de l'archaïsme qui a prévalu ces dernières années. L'environnement bancaire va-t-il mieux maintenant ? A cette question, un banquier français ne s'est pas empêché de qualifier de "pas de géant" les dernières réformes qui ont touché le secteur. "Le secteur bancaire est passée en un temps record d'un système de compensation archaïque à un système moderne de télécompensation. Résultat : le délai d'encaissement d'un chèque est passé de 3 mois à 5 jours maximum. "Ce qui est en soi une avancée extraordinaire", se réjouit notre banquier. Conséquence : la bataille financière ne fait que commencer : Société Générale, qui attire quelque 5000 nouveaux clients, en moyenne, par mois, vise à étendre son réseau à 80 agences en 2008. Mais si le CPA venait d'être racheté, la donne sera tout autre.

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