A l'instar d'autres quartiers anciens et populeux de la ville de Sidi Bel Abbés, Sidi Yacine est en quête d'une sérieuse prise en charge. Reposant sur l'un des plus hauts monticules de la ville, Sidi Yacine, qui porte le nom d'un saint patron, peut être considéré comme zone enclavée avec ses rues et ruelles impraticables en certains endroits. L'état de la voirie est préoccupant. C'est le même aspect peu reluisant qui caractérise les cités qui forment ce quartier labyrinthe où même l'électricité connaît par intermittence des coupures intempestives, signalent les habitants de la cité Ernest Rennan, sur le flanc droit du stade « Bayada ». « Cette aire de jeu fréquentée par les de jeunes footballeurs de toute la ville a, elle aussi, besoin d'une réhabilitation, surtout après les travaux effectués au sein de l'école primaire limitrophe et le préjudice causé sur cet espace de proximité », préconise un ancien dirigeant de l'équipe locale de football. A Sidi Yacine, de nombreux espaces ressemblent à de véritables bourbiers, notamment en période hivernale. Les nouvelles constructions érigées au milieu des années 80 sont venues se greffer au quartier, aggravant ainsi une situation déjà embrouillée. De nombreux jeunes, rencontrés, estiment d'ailleurs qu'il est temps de rendre les lieux plus attrayants en recourant, même s'il le faut, à des actions de volontariat.
