Le Mouloudia Baladiyate Saïda, section hand-ball, a pris naissance en 1983 avec les petites catégories et a commencé à évoluer au niveau de la wilaya. En 1986 /1987, son équipe seniors a été créée au niveau régional puis a accédé en ASP (association sportive de performance) en 1991. Le MBS hand a joué une année en première division puis a rétrogradé en raison des problèmes financiers, compte tenu des 11 sections qui existent (gymnastique, volley-ball, boxe, basket.). Interrogé sur le devenir de cette équipe de hand-ball, M. Bahloul Ahmed, ancien membre fédéral de hand-ball et président du MBS a déclaré : « En 2005 / 2006, notre équipe s'était retrouvée en excellence puis a rétrogradé. La principale raison était notre effectif sportif qui était jeune et on avait pris la décision de se lancer dans les compétitions avec nos propres joueurs, sans faire appel à un quelconque recrutement ; de plus, on a été lésé lors du Play down, à Oran et à Annaba, où l'éthique sportive a été bafouée. Cette année, on a conservé la même équipe et on est à la première place avec 6 points d'avance sur la seconde équipe, le MC Oran, et on doit jouer le Play off pour l'accession en excellence. Acheter des joueurs, ce n'est pas la politique de la maison. On a une équipe jeune et nous avons deux joueurs du MBS en équipe nationale juniors et deux autres en équipe nationale senior. Notre joueur de l'équipe nationale, Ledmek, qui a été blessé, est pris en charge par le MBS car il n'a pas eu de suivi médical de la part de l'équipe nationale où il a été blessé. » Questionné sur la pratique du hand-ball à Saïda, notre interlocuteur dira : « le hand-ball à Saïda se porte bien, il faut maintenir le contact avec les premiers tel le MCA. Les résultats enregistrés par le MC Saïda sont excellents et être deuxième en championnat et finaliste en coupe d'Algérie, malgré l'effrangement dû à la fatigue (double prolongation), 1 000 km en une semaine, l'absence de l'excellent joueur Mimoun, sans oublier l'âge jeunes des joueurs qui n'ont pas l'expérience de ceux du MCA, moi je trouve qu'on a fait une excellente saison. Pour ce qui est du club féminin, Hawa, qui joue lui aussi en excellence, il y a eu des résultas honorables bien qu'il y ait eu des problèmes organisationnels. Il faut penser d'ores et déjà à la relève et travailler pour assurer la pérennité de ce sport, d'autant plus qu'il y a 4 clubs féminins et il serait souhaitable que Hawa recrute des entraîneurs compétents. Pour ce qui est des subventions et des sponsors, il y a des gens qui nous aident. Les moyens financiers dont nous disposons nous permettent de faire juste de la pratique de ce sport, mais pas la pratique de la performance, bien que nous disposons d'un encadrement très compétent et de joueurs d'un bon niveau. » L'on apprend qu'il n'existe qu'une seule salle omnisports d'entraînement pour divers clubs de basket-ball, handicapés et des fois de volley-ball. Le MBS, compte tenu de l'indisponibilité de la salle tant sollicitée est contraint de s'entraîner jusqu'à 23 heures, avec 8 joueurs universitaires qui se trouvent perturbés dans leurs études. « Notre devise, dira le président du MBS pour conclure, est que la victoire appartient au plus déterminé et non au plus fort », propos du défunt Rachid mimouni (l'honneur de la tribu).
