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La science au secours de l'Afrique
Six nouveaux pays à L'Agence africaine de biotechnologie
Publié dans El Watan le 30 - 06 - 2007

Criquets, paludisme, sécheresse : les fléaux de l'Afrique ne sont plus inéluctables. Les solutions se trouvent dans les biotechnologies. En d'autres termes, les sciences du vivant : microbiologie, biochimie, génétique ou encore biologie moléculaire.
A Alger, où se trouve le siège de l'Agence africaine de biotechnologie, Papa El Hassane Diop, le directeur général, professeur de formation vétérinaire, est convaincu de leur enjeu pour le continent. « Avec des applications dans la santé, l'environnement ou encore la sécurité alimentaire, les biotechnologies sont des outils au service du développement africain », explique-t-il. Depuis le début de l'année, six nouveaux pays membres ont rejoint le cercle initial des seize membres fondateurs. Algérie, Maroc, Tunisie mais aussi Côte d'Ivoire, Sénégal ou Zimbabwé ont décidé de mettre leurs moyens en commun pour former des scientifiques, sensibiliser les jeunes générations en intervenant dans les collèges et les lycées ou encore faciliter le transfert des technologies du secteur public au secteur privé. « La biodiversité à Madagascar est telle que de nombreuses huiles essentielles pourraient être élaborées, précise Papa El Hassane Diop. Si les habitants se les appropriaient, elles pourraient ainsi participer au développement de l'île. Mais pour cela, il faut des scientifiques capables d'identifier les molécules. C'est là que nous voulons intervenir, en développant des programmes de formations, pour pallier le manque de savoir-faire. » Dans le secteur de la santé, première application des biotechnologies, de nouveaux traitements voient le jour grâce à une meilleure connaissance des micro-organismes et à l'étude de l'ADN. « Quand on sait les dégâts que cause la maladie du sommeil sur le bétail, on perçoit tout l'intérêt de telles recherches », ajoute le directeur. Les biotechnologies ont aussi une application directe dans l'agriculture et donc, sur l'alimentation des Africains. « La production africaine stagne à 3 ou 4% alors que la croissance démographique se poursuit, constate le professeur. Il faut donc trouver une solution à l'inadéquation entre l'offre et la demande. » En utilisant la recherche pour lutter contre la salinité des sols, ou enrichir les terres dégradées. Ces techniques visant à accroître la production sont aussi prévues pour préserver l'environnement : ainsi les semences capables de résister aux parasites exigent par ailleurs peu de pesticides. Membre du comité de pilotage du réseau de recherche sciences et techniques du ministère des Affaires étrangères français, observateur du comité international de bioéthique à l'Unesco, l'Agence africaine de biotechnologie est financée entre autres par les contributions des pays adhérents. Parmi ses projets : le lancement d'un magazine d'information sur les biotechnologies en juillet, l'organisation d'un forum africain de la biotechnologie à Cotonou, au Bénin, en avril 2008 et la création d' un observatoire des biotechnologies. Un organe de veille chargé de réunir les bases de données pour fournir aux pays les indicateurs les plus fiables pour leur plan de développement.

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