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Décés du président du HCA
Mohand Idir Aït Amrane n'est plus
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2004

Nommé président du Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), créé en 1995 par le président Liamine Zeroual, sous la pression de la rue suite à la « grève du cartable », M. Aït Amrane était un militant nationaliste de première heure du mouvement national, avant d'être nommé à la tête de cette institution placée sous la tutelle de la présidence de la République, chargée de la réhabilitation et de la promotion de la langue amazighe.
Né le 22 mars 1924 à Tikidount (Ouacifs), en Kabylie, Mohand Idir Aït Amrane a fréquenté une école primaire à Sougueur (Tiaret), puis à Mascara. En 1944, il adhère à la première cellule du PPA. Libéré de prison après le débarquement allié et, poète et visionnaire, il compose des chants nationalistes en tamazight afin de diffuser la revendication identitaire. Elu en septembre 1962 député à l'Assemblée constituante, il militera depuis au FLN. Il est auteur de plusieurs ouvrages et traductions, dont les Mémoires de Ben Aknoun, Inachiden umanugh (chants patriotiques), Tajarumt n'tmazight (grammaire berbère). Ce militant avait un grand penchant nationaliste, mais il est tout aussi sensible à la revendication identitaire amazighe. Son nom sera propulsé sur le devant de la scène, notamment en 1995. En Kabylie, tous les élèves faisaient, alors, la grève pendant l'année scolaire 1994-95. On allait au-devant d'une année blanche. Des milliers d'enfants et d'étudiants en Kabylie avaient déserté les salles de classe. Deux importants acquis furent alors « arrachés » : l'enseignement du berbère dans les régions berbérophones et la création d'un Haut-Commissariat à l'amazighité rattaché à la présidence de la République. Mais il a fallu sept ans après la création du HCA pour que le berbère soit reconnu comme langue nationale. L'enseignement et la formation pour les enseignants ont lieu depuis au moins une fois par an, et des colloques abordant des questions liées à la langue, à l'histoire et à la culture berbères sont organisés par cette institution. Des acquis arrachés après une longue lutte menée par le Mouvement culturel berbère (MCB), né des manifestations du Printemps 1980. Un mouvement qui s'était imposé comme une donnée incontournable sur la scène politique. Des centaines de collectifs amazighs agissaient dans la légalité après des années de clandestinité. La création du HCA a été bien accueillie par beaucoup de militants de la cause berbère pour qui « cet acquis n'était pas rien comparé au désert institutionnel qui entourait la culture berbère » contrairement à d'autres qui pensent « qu'au vu de l'histoire d'une revendication qui plonge ses racines jusque dans le mouvement national de la fin des années 1950, ce n'était qu'une goutte dans l'océan asséché d'un immense désir de reconnaissance ». Les funérailles auront lieu dans le domicile du défunt à Tiaret.

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