« Une quinzaine de jours ou plus », parfois jusqu'à un mois », ce sont-là, selon certains habitants de Hassi Mefsoukh, les périodes de disette pour cette localité de la daïra de Gdyel qui reste sans eau potable. Une alimentation insuffisante et irrégulière qui contraint la plupart des ménages à recourir aux colporteurs d'eau. « J'achète l'eau par citerne à raison de 350 ou 400 dinars », explique un citoyen qui précise que les nombreuses requêtes auprès des services concernés sont restées vaines. « A quoi cela a-t-il servi de rénover la canalisation si nos robinets restent à sec aussi longtemps ? », s'interrogent les abonnés de l'Algérienne des Eaux (ADE), dont quelques uns ont décidé de ne pas s'acquitter de leurs redevances dans ces conditions. Par ailleurs, toujours selon les dires de ces citoyens mécontents, certains résidents auraient procédé à des branchements « illicites » pour alimenter directement leurs bâches à eau. On apprendra aussi que de nombreuses familles ne disposant pas d'assez de moyens financiers pour s'acheter chaque semaine « une citerne », se rabattent sur celles qui disposent d'un puits particulier.
