Le communiqué de la Fédération algérienne de volley-ball paru récemment dans la presse nationale et portant sur l'organisation anarchique de tournois de beach-volley a déjà été suivi de poursuites judiciaires à l'encontre des contrevenants. En effet, un huissier de justice engagé par la FAVB a, par constat sur terrain, établi cette semaine des procès-verbaux d'organisation de compétitions de beach-volley sur les plages de Jijel, Alger (Palm- Beach), Mostaganem (Les Sablettes) et Oran (Les Andalouses). Le président de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Gougam Okba, est décidé de mettre un terme à cette façon de procéder sans se conformer à la réglementation. Il dira à juste titre : « Toute organisation de tournois ou de manifestations de volley-ball ou beach-volley doit recueillir l'aval de la Fédération conformément aux textes en vigueur, c'est-à-dire la loi 04-10 du 14/08/04 et le décret 06-249 du 09/07/06. Les choses sont claires, sauf pour ceux qui veulent enfreindre les lois ». Nous saurons que la procédure judiciaire a été entamée par la remise de mise en demeure à l'ensemble des organisateurs qui ne se sont pas astreints à la réglementation. Par ailleurs, le président de la FAVB nous précisera : « Par mesure disciplinaire nous avons déjà, en date du 9 août, suspendu des arbitres et joueurs ayant participé au tournoi organisé à Palm-Beach ». Concernant ce volet, la réglementation est on ne peut plus claire, elle stipule : « Toute participation d'athlètes, arbitres ou dirigeants à ces manifestations, utilisant le volley-ball ou le beach-volley, associées à des sponsors et ayant un caractère commercial et n'ayant pas été autorisées par la Fédération, est interdite et demeure susceptible de sanctions disciplinaires envers les participants ». Enfin, si dans le fond, il est bon de placer des garde-fous pour réguler la pratique sportive, il faut par contre trouver le moyen de placer des passerelles pour faciliter le développement du sport, d'une part, et animer toutes nos plages, d'autre part.
