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Envenimation scorpionique à Ouargla
Déjà, six morts !
Publié dans El Watan le 05 - 09 - 2007

Comme chaque année, Ouargla enregistre son lot de personnes piquées et de décès dus à l'envenimation scorpionique. L'été 2007 n'a pas été clément par rapport à l'année passée, car le nombre de victimes à déplorer est de six, pour le moment.
Ce nombre reste assez important et rejoint les chiffres des quatre années précédentes, où le nombre total dépassait fréquemment la dizaine. Par contre, la frange la plus touchée, cette année, est celle des petits enfants transportés dans un état critique, ou quasiment comateux, de la banlieue vers l'hôpital Mohamed Boudiaf où même les soins intensifs sont demeurés vains.Ce sont, en effet, pour la plupart, des enfants décédés suite à des piqûres de scorpion, selon les statistiques de la direction de la santé et de la population. Cette dernière, pointe du doigt les parents, les désignant comme étant responsables de l'hygiène et de la sécurité de leurs enfants, d'autant plus que la plupart des piqûres ont eu lieu à l'intérieur des maisons, comme nous l'a précédemment précisé le directeur de la santé M. Itim, qui déclare que la situation réelle rejoint en tous points celles relatées dans les différents rapports de conjoncture, relatifs à la santé estivale dans les wilayas concernées par l'envenimation scorpionique, à savoir les piqûres survenues à l'intérieur des habitations, la prédominance des cas de piqûres et de décès chez les enfants, les femmes et les sujets âgés, donc inévitablement ceux qui demeurent à la maison le soir et justement durant la tranche horaire nocturne favorable à l'attaque du scorpion. Le nombre de personnes piquées est de 1 329, avec une nette prédominance des cas enregistrés lors de la période de juin-juillet-août. Comme à l'accoutumée, c'est la zone de Ouargla qui recense le plus de victimes, soit 652 sujets piqués, suivie de Touggourt avec 520 cas, malgré la large campagne de collecte commencée dès le mois de mai, permettant de neutraliser plus de 3 000 scorpions. Ouargla a donc renoué avec son taux de cas de décès d'antan, et la situation était prévisible pour une raison évidente pour tous : la dégradation flagrante de l'environnement, due à la négligence des conditions d'hygiène par la population et les services communaux certes, mais aussi essentiellement liée aux travaux en cours. Cette ville est depuis plus d'une année un grand chantier ouvert où six entreprises étrangères retapent le réseau d'assainissement. Celles-ci, qui sont pourtant connues pour leur rigueur dans la réalisation des projets et la qualité de leurs travaux pendant et après leur intervention, se rallient à la médiocrité ambiante. Du coup, la remise en l'état tarde à venir, et là où on creuse, on ne rebouche pas, et ce sont les enfants qui payent de leur vie cet état de choses et la négligence des adultes, quels qu'ils soient.

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