Les habitants de certaines cités urbaines de la périphérie de la ville de Collo évoluent dans de véritables labyrinthes où la circulation automobile est presque paralysée. Ces cités d'auto-constructeurs auraient un besoin pressant, de la part des autorités concernées, d'une prise en charge en aménagement urbain. Elles auraient surtout besoin de chemins carrossables permettant d'accéder aux habitations sans peine, car les véhicules sont mis à rude épreuve par ces routes étroites, sans macadam et de surcroît crevassées. Même les piétons trouvent d'énormes difficultés à les emprunter, sans parler de leur état boueux durant les jours pluvieux ; pourtant certaines ne nécessiteraient que de petites opérations de remblayage pour que la circulation automobile devienne plus fluide. Signalons, par ailleurs, qu'un grand nombre de ces routes ont été défoncées par des opérations de rénovation des réseaux d'assainissement et d'AEP, et que les entreprises ont laissées en l'état. Par ailleurs, la réalisation d'autres voies, à l'effet de relier ces cités, pourrait soulager les habitants, actuellement obligés d'effectuer de grands détours pour rejoindre certains endroits. L'ouverture de routes entres les cités de Aïn Zida, Hable El Oued, Mohamed Cheïkh, Dar Amor, pour ne citer que les plus importantes, contribuerait à faciliter la circulation en milieu urbain, et à désengorger le centre-ville.
