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Concours de la plus belle robe kabyle
Deux costumes en compétition
Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2007

Qui de l'artisane Malika d'El Kseur ou de la couturière Messaouda de Bouira, décrochera le prix du concours de la plus belle robe kabyle organisé par la direction de la PME et de l'artisanat à l'hôtel Sofy samedi prochain ?
L'enjeu paraît de taille, car chacune des deux concurrentes (les autres ne nous sont pas connues) qui exposeraient leurs produits, a mis tout son génie et tout son doigté pour se distinguer à cette compétition. La robe de Ath Yalla paraît sortir d'un vrai conte de fées, tout en motifs et en ourlets... Elle se porte dans cette partie de la wilaya qui comprend, selon sa conceptrice, les localités de Bechloul, El Asnam et Adjiba, auxquelles s'applique le terme ethnique de Ath Yalla. Toute une tradition séculaire s'y attache. Coupée dans un tissu arachnéen, de couleur blanche ou noire pour toutes les femmes, elle est destinée à la mariée qui la porte le deuxième jour du mariage, pendant quatre heures seulement, le temps qu'il faut à l'heureuse mariée de se rendre au puits du village avec deux bocaux dans chaque main, l'un contenant des bonbons et l'autre une poignée de blé, symbole de prospérité et de fécondité. Alors, la jeune mariée prend les bonbons dans le bocal et les jette aux enfants autour d'elle, remplit l'autre à la fontaine qu'elle présente aux mêmes enfants, puis les deux bocaux vides, elle s'en retourne chez elle où devant les invités elle danse avec son mari. A la fin, elle se retire dans sa chambre pour se changer et conserver la robe comme une relique tout le temps qu'elle vivra. Karima, une jeune lycéenne qui la portera au défilé de mode, pour choisir la plus belle robe, pense au prix. La robe d'El Kseur, qui ravit par le chatoiement et la multiplicité de ses motifs ainsi que la ceinture qui la serre à la taille et qui réunit toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, se porte comme une cape ou un burnous ou comme une vraie robe. Elle prétend épuiser tous les motifs de bijoux et de poterie connus dans la région sur fond noir, rarement en bleu. « C'est un deuil que les femmes portent en souvenir de cette princesse Lalla M'laoua qui a été obligée de fuir avec son cousin Agada parce que son père le roi Mesthal qui régnait sur les Aurès était opposé à leur union », raconte Malika l'artisane. Installée avec son cousin qui devint son époux sur le plus haut mont de Ahl Kseur, elle a dû se jeter dans le vide pour échapper aux poursuites de son père qui était venu l'y chercher. Une vieille maison en ruine témoigne encore de la courte existence de la princesse berbère qui y habita. Les femmes de la région s'inspirent du costume de cette antique princesse pour confectionner leurs robes. La robe s'appelle tahaïth ou thamaman (achouaou) et la ceinture en fils de coton torsadé multicolore s'appelle tahmilt.

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