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Université
La gestion des résidences en question
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2007

Rien ne va plus dans certaines cités universitaires. La population estudiantine est montée au créneau pour dénoncer une détérioration des conditions sociales et pédagogiques qui freinent leur élan de chercheurs du savoir.
En une seule voix, des organisations estudiantines de différentes universités du pays, qu'elles soient à Tizi Ouzou, El Tarf, Blida, Alger ou encore à Béjaïa, réclament plus de décence et de respect dans la prise en charge des conditions de vie, de mobilité et d'acquisition du savoir pour les étudiants. A Tizi Ouzou, les universitaires représentant 18 comités estudiantins, qui sont à leur deuxième semaine de grève et à leur deuxième mois de protestation, réclament plus de considération de la part de la direction des œuvres universitaires et dénoncent la surcharge dans les campus. A El Tarf, la grogne qui paralyse les cours depuis trois jours concerne en premier chef les conditions d'hébergement ainsi que la séparation du campus des filles de celui des garçons, créant un problème de mobilité pour les étudiants. Quant à Blida, la protesta a trait au problème de transport. Les étudiants réclament une meilleure desserte des différentes communes de la wilaya, notamment Oued El Alleug, afin de leur permettre de réduire les frais de transport qui sont lourds pour les petites bourses qu'ils sont. A Alger, et plus précisément à la cité universitaire de Kouba, les étudiants de l'Ecole supérieure des enseignants souffrent d'un terrible manque de places d'hébergement ; ils mettent la direction de l'Onou devant la responsabilité de répondre vite à leurs besoins. La même doléance est exprimée par les étudiants de l'université Ferhat Abbès de Sétif. Sur un autre front, plus pédagogique que social, des étudiants de l'université de Béjaïa menacent d'observer une grève de la faim si la tutelle ne revoit pas sa décision de les exclure suite à des échecs successifs dans leur cursus annuel. « Certains étudiants se prennent pour des cogestionnaires » Contacté par nos soins, le directeur général de l'Office national des œuvres sociales, Adour Boualem, estime peu adéquat de parler de grogne généralisée dans les campus et affirme que l'Onou essaye de remplir comme il se doit son rôle. Préférant parler de cas particuliers de protestation, Adour Boualem fustige certaines organisations estudiantines qui se donnent un rôle de « cogestionnaire » des œuvres sociales. « Je crois qu'il y a une incompréhension des textes de loi de la part de certaines organisations qui se placent comme des cogestionnaires des œuvres universitaires. L'Onou est seul habilité à gérer les œuvres universitaires et arrive à faire son travail », souligne notre interlocuteur en notant que les portes du dialogue n'ont jamais été fermées aux étudiants. Citant le cas de l'université de Tizi Ouzou où les étudiants ont réclamé le départ de la directrice des œuvres sociales, le DG de l'Onou indique qu'une commission d'enquête composée de deux inspecteurs et d'un représentant de l'Onou a été installée afin de déterminer où se situent les dépassements. « Je ne pourrai trancher sans avoir tous les éléments en main. J'attendrai les conclusions de l'enquête afin de prendre les mesures qui s'imposent et je puis vous assurer que si des sanctions s'imposent, elles seront appliquées », dira notre interlocuteur. Evoquant le cas de Blida, M. Adour précise que la responsabilité de l'Onou se situe dans le respect du plan de transport existant. « On ne peut pas couvrir toutes les communes au niveau de chaque wilaya », justifie-t-il. Quant à la situation à El Tarf, notre interlocuteur résume sa réponse dans la précision suivante : « En tant qu'administration, nous avons redéployé l'hébergement des étudiants, et ce n'est pas aux étudiants de nous dire où placer les filles et où placer les garçons. » Adour Boualem souligne qu'il n'existe pas de manque de lieux d'hébergement. « Nous avons commencé à préparer cette rentrée en février dernier, nous n'avons pas de déficit en lits », note-t-il, tout en soulignant qu'il existe une répartition géographique inéquitable des étudiants résidents. « Si dans certaines localités de l'intérieur du pays certaines résidences comptent même des chambres fermées, dans les grandes villes comme Alger, Oran et Constantine, certains étudiants ne respectent pas la répartition par chambre », précise le DG de l'Onou. Ce dernier indique que le transfert des étudiants des résidences de l'intérieur du pays vers les grandes villes se fait parfois sans que l'étudiant ne remplisse la condition de justifier d'un lieu d'hébergement dans la ville demandée, « cela crée un déséquilibre lorsque le transfert s'effectue et que l'étudiant vient réclamer une place dans un campus, alors qu'il est censé avoir un lieu d'hébergement ».

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