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Détresse d'une douzaine de familles
Habitat précaire à Béjaïa
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2007

Treize familles recasées en urgence dans des caves de l'école Ammimoun, vivent dans une précarité sans pareille. Ceci les expose en permanence à des maladies. Leurs cris de détresse lancés en permanence n'ont pas été entendus. Aujourd'hui, leur désespoir est incommensurable.
Leur état psychologique est des plus vulnérables. La situation qu'ils endurent depuis 1995 a pourtant fait l'objet, après de nombreuses visites d'inspection de la Protection civile, des services de la santé et de la population, de l'APC, de la daïra et de la wilaya, d'un constat alarmant. La dernière visite a été effectuée le 28 octobre dernier par une commission mixte mise sur pied par la wilaya. Ses conclusions recommandant tout naturellement l'impérative nécessité d'une évacuation des lieux pour des logements décents. Mais, ils ne voient encore rien venir. Ils continuent à vivoter dans un univers d'humidité et de moisi. Des pièces peu aérées et qui ne voient jamais la lumière du jour. Les quelques « réduits » que nous avions visités suffisent à traduire l'ampleur de la précarité de ces familles. O. Mahfoudi vit sous un plafond, une dalle de béton non crépie, d'où suintent des gouttelettes d'eau. Les enduits des murs sont tombés par endroits à cause des infiltrations. C'est le même cas chez Z. Herrat où l'odeur de moisi est plus forte. Les infiltrations sont, signalera-t-il, plus importantes dans ces caves les jours de pluie. Les familles tombent malades de manière régulière à cause de ces conditions de vie. M. Habibeche et ses enfants ont chopé un asthme. D. Adnani est au bord de la dépression. Son bébé, âgé de 42 jours, est placé dans une pièce glacée où une lampe est allumée toute la journée. Le cas de H. Cherrat est singulier. Il occupe un local à l'étage que l'école voudrait récupérer, nous apprendra-t-il, pour en faire usage de cantine. Il fait noir à l'intérieur. Six personnes s'entassent dans la seule chambre. Abderrahim, le fils aîné, âgé de 11 ans, est asthmatique. Un vide sanitaire longe tout le couloir. Une espèce de grotte qui reçoit une grande partie de l'assainissement de la rue Tahar Habibène. Les fuites rendent le lieu nauséabond. Les familles recasées ont dû passer une semaine hors de ces lieux durant la semaine d'intempéries que la ville a vécue. Par ailleurs, quatre familles vivent le calvaire dans le recasement du camp supérieur de l'ancien hôpital, au niveau de l'une des extrémités de la rue des Frères Redjradj. Les chalets qu'ils occupent présentent la particularité d'être des baraques implantées sur un terrain vague. En outre, les structures sont isolées avec de l'amiante où, selon N. Kerkour dont la famille est pensionnaire des lieux depuis 11 longues années, prolifèrent de rats et de serpents en été. La toiture en tôle ondulée n'arrange pas les choses. A l'intérieur de ce logis de fortune, il fait très chaud en été et très froid en hiver. Le désespoir de toutes ces familles recasées est de voir pousser des bâtiments comme des champignons dans leur ville alors qu'elles risquent de ne jamais en bénéficier.

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