Un engin explosif fait une nouvelle victime à Telagh Un garde communal a été tué, dimanche dernier, par l'explosion d'une bombe de fabrication artisanale, non loin de la localité de Telagh, au sud de Sidi Bel Abbès. Agée de 38 ans, la victime qui montait la garde au château d'eau situé à la sortie ouest de Telagh, sur la route de Daya, devait à l'heure de la relève regagner son domicile quand il a été surpris par l'explosion de l'engin mortel enfoui sous terre. Ce nouvel attentat intervient trois jours après celui dont a été victime un gendarme aux environs de Sidi Chaïb à 140 km du chef-lieu de wilaya. La population de Telagh dont est originaire la victime, choquée et endeuillée au premier jour de l'Aïd par cet attentat terroriste qui rappel bon nombre d'actes ignobles et de triste mémoire perpétrés en pareille circonstance, a tenu à accompagner le défunt à sa dernière demeure. La victime a été inhumée à Telagh, le jour même en fin de journée, en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya. Un ratissage est actuellement mené dans la région de Telagh par les éléments de l'ANP, indique-t-on. Par ailleurs, un réseau de soutien et d'aide à un groupe armé a été démantelé par la Gendarmerie nationale, avant-hier, à Sidi Ali Benyoub, au sud de Sidi Bel Abbès, a-t-on appris de source sécuritaire. Composé de dix individus dont une femme, les membres de ce réseau âgés entre 28 et 40 ans ont été présentés, hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal de Ben Badis, à 30 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya. Neuf personnes ont été écrouées en fin de journée tandis qu'une autre a été placée sous contrôle judiciaire, précise la même source. Quinze ans ferme pour un terroriste La chambre criminelle près la cour de Sétif vient de condamner Leziar Tahar, un terroriste ayant activé de 1994 à 2001 au sein de la katibat El Rouab dirigée par Abou Messaoud, à quinze années de réclusion criminelle. Cette bande a terrorisé de nombreuses localités des wilayas de Sétif, Bordj Bou Arréridj, M'sila et Bouira. La constitution d'un groupe terroriste, la participation dans des actes terroristes,le port d'armes prohibées, la torture, l'homicide volontaire... sont les chefs d'accusation retenus contre l'inculpé qui a été arrêté en 2001 en possession de deux grenades et d'une arme automatique (kalachnikov). Le prévenu a participé à de nombreuses descentes punitives qui se sont soldées par l'assassinat de 16 personnes à Ras Isli, El Haouch, Djouada et Hammam Edalâa. Il a en outre pris part à des faux barrages et aux attaques ayant ciblé une voiture blindée de la police et de la garde communale de Ras Isli. Le détenu, qui a été formellement reconnu par un témoin appelé à la barre, a récusé les faits qui lui sont reprochés. « J'ai signé la déposition sous la torture », dit-il. Sa défense axa sa plaidoirie sur cet élément. Le ministère public qui s'est appuyé sur les faits et les pièces à conviction avait requis la peine capitale. La partie civile qui en avait demandé autant n'a pas été suivie par la cour. Leïla Benani, M. Abdelkrim
