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Larbaâ Nath Irathen : Le réfectoire du CEM Abdiche dégradé
Publié dans El Watan le 26 - 11 - 2007

C'est un véritable sinistre qui frappe depuis près de quatre ans le réfectoire du plus ancien collège de la ville de Larbâa Nath Irathen, en l'occurrence le CEM Abdiche Mehdi.
En effet, l'état de dégradation avancé que présente le bâtiment où se restaurent quotidiennement des centaines d'élèves ne touche pas uniquement l'infrastructure de l'édifice, mais menace désormais la santé publique des usagers. Situé en extra-muros par rapport à l'ensemble pédagogique du collège, le réfectoire en question occupe le sous-sol d'un important ensemble bâti qui abritait autrefois le dortoir du CEG. Presque abandonné pour suppression de l'internat vers 1988, ce vaste espace distribué sur quatre niveaux n'a pas été affecté dans l'immédiat à une vocation plus ou moins en relation avec l'éducation. C'est justement cet « abandon » qui a causé le délabrement primaire des bâtiments. De la clôture d'enceinte qui a presque totalement disparu, aux actes de vandalisme qui ont touché les étages inférieurs, l'état de l'édifice ne semblait plus intéresser personne. Le CEM disposait régulièrement, comme c'est le cas aujourd'hui, du réfectoire et des cuisines sans pouvoir imaginer une alternative pour l'espace au-dessus. C'est avec le séisme du 21 mai 2003 que les lieux allaient renouer avec les occupants. La cellule de crise locale pour le recasement des sinistrés avait opté pour un aménagement de fortune d'une partie des dortoirs en « boxes de transit ». Cette première occupation justifiée par décision communale a été suivie systématiquement par d'autres. Toutefois, ces dernières ne jouissent d'aucune couverture légale, puisqu'il s'agit tout simplement de « squat ».Ainsi, l'occupation illicite ou le recasement anarchique ont eu le même effet sur l'édifice qui n'a rien aujourd'hui à envier aux groupements d'habitations précaires. La destruction des réseaux d'évacuation des eaux usées s'est soldée par l'affection du sous-sol, c'est-à-dire du réfectoire scolaire. Aujourd'hui donc, c'est dans un environnement de grande insal brité et de menace sur la santé publique que la nourriture des écoliers et de leurs enseignants est préparée et servie. Plusieurs rapports établis par qui de droit ont été adressés aux instances compétentes depuis déjà des années, sans que cela ne suscite une réaction immédiate. Un état de fait qui semble dépasser tout le monde, vu la complexité du milieu et les sensibilités qui s'y attachent. Enfin, il est à préciser que le ras-le-bol généralisé est le plus dominant dans les rangs des usagers de ce « restaurant ».

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