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Axes routiers à l'abandon
Tizi Ouzou
Publié dans El Watan le 02 - 12 - 2007

Des enveloppes financières en vue de répondre aux exigences du développement local en matière d'infrastructures routières de la région de Tizi Ouzou sont régulièrement dégagées par les pouvoirs publics.
Mais, des lacunes sont relevées au niveau de certains axes routiers que compte la wilaya. Les chemins communaux et ceux de wilaya sont les plus négligés. A titre d'exemple, le CW128, reliant la daïra de Boghni à la RN25 sur une longueur d'une vingtaine de kilomètres, est dans un état de délabrement très avancé. Une situation qui s'ajoute à son étroitesse, rendant ainsi la circulation des plus difficiles pour les usagers. A rappeler que cet axe routier date de l'époque coloniale et il a été conçu initialement comme une voie ferrée. Mais juste après l'indépendance, les autorités l'ont ouvert à la circulation routière sans vraiment le transformer pour qu'il soit approprié à cet usage. En effet, ses usagers ont tous fait remarquer le danger qui les menace quotidiennement. « Surtout au niveau des tunnels où même pas la moindre signalisation n'est présente pour prévenir les automobilistes qui viennent en sens inverse. Les usagers usent de leur klaxon pour se signaler. Les risques de collision sont omniprésents », nous déclare un chauffeur de taxi. Les ponts, au nombre de quatre, qui ont été construits par l'armée française pour traverser l'important cours d'eau qui longe ce chemin, n'ont pas connu de transformation. « Ces ponts sont à sens unique, ce qui oblige les automobilistes à s'arrêter à tout moment, mais ce qui nous inquiète le plus, c'est leur vétusté. Ils risquent de s'écrouler à tout moment », affirme un autre usager. C'est le même constat à faire au niveau du CW152, reliant la wilaya de Tizi Ouzou à celle de Boumerdès via les deux communes limitrophes d'Aït Yahia Moussa et celle de Timezrit. Ce chemin, malgré son importance, n'a jamais été refait et devient impraticable, surtout à sa sortie-ouest où une carrière a été érigée depuis plusieurs années. Concernant les chemins communaux, surtout ceux qui sont réalisés en tri-couches, se dégradent au moment même de leur livraison. C'est le cas du chemin communal du village Afir, relevant de la commune d'Aït Yahia Moussa. « Réalisé il y a moins de deux ans, mais il se trouve aujourd'hui que sa réfection est recommandée par les villageois », regrette un citoyen de ce village qui dénonce à l'occasion « le laxisme des autorités locales quant aux suivis qui doivent être faits à chaque fin de projet ». A quelques dizaines de kilomètres d'ici, au village Ibouhrane, la déception de ses habitants est manifestement grande à cause de la mauvaise qualité de leurs chemins réalisés il y a à peine huit mois. « Dans certains endroits, ce chemin fraîchement réceptionné a été abîmé par les camions de l'entreprise réalisatrice au moment même des travaux », affirme un habitant. Les raisons avancées pour expliquer cet état sont multiples. Tout d'abord, les habitants des villages mettent l'index sur la mauvaise qualité du travail et le manque d'entretien. Mais les entrepreneurs répliquent en indiquant que les sommes allouées sont insuffisantes. On note également, l'inexistence des caniveaux qui drainent les eaux des ruisseaux durant les périodes de grandes pluies, ce qui accélère la détérioration des chaussées. Les citoyens rencontrés sur place espèrent que les autorités locales vont durcir le ton envers les entreprises réalisatrices de ce genre d'infrastructures, surtout en matière de contrôle de qualité.

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