Les citoyens de Ouled Hadadj, localité située à 3 km au sud de Réghaïa et relevant de la wilaya de Boumerdès, en appellent au ministre de l'Intérieur afin que leur commune sorte le plus vite possible d'un « blocage sciemment préparé », selon leurs dires. En effet, ils contestent l'équipe municipale dirigeante qui est, à leurs yeux, non représentative. « Le P/APC sortant, issu du FLN, vient d'être installé par le chef de daïra de Boudouaou sur la base d'une alliance avec deux élus du MSP, ce qui donne en tout cinq sièges sur onze à cet exécutif. Ce que nous rejetons dans le fond et la forme », scandent de leur côté les six autres élus, issus respectivement du RND, d'El Islah, du FFS et d'En Nahda. Ces derniers, constitués en alliance, tiennent à rappeler les dispositions du code communal, notamment ses articles 17, 31, 32 et 34 « qui suggèrent que l'exécutif communal doit émaner de la majorité absolue ». « Le chef de daïra représente l'administration, il est le garant des lois de la République, nous ne comprenons pas qu'il ait désigné une équipe minoritaire. La gestion de l'APC devrait revenir à la majorité, donc aux quatre partis qui ont été injustement marginalisés », regrettent les élus. Un document signé par l'alliance des quatre partis, et dont une copie nous a été transmise, a été adressé au ministre de l'Intérieur et au wali de Boumerdès.
