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Bachir Belhadj (cinéaste)
« Ma richesse réside dans ce que je fais »
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2007

Passionné d'écriture et de pêche, Sofiane sera confronté à une dure réalité qui le fait “bringuebaler” entre les plaisirs que lui procurent ses passions et le devoir envers sa famille. Sa vie n'est pas de tout repos. Il mènera alors un combat sur plusieurs fronts : l'écriture, la mer, la vie... Cri des mouettes est une histoire mouvementée, bouleversante, jalonnée de passion, de jalousie et d'amour. C'est le dernier film de Bachir Belhadj dont le scénario est signé Belkacem Rouache, par ailleurs journaliste écrivain. Dans cet entretien Bachir Belhadj ne s'attarde pas sur ce téléfilm réalisé à l'occasion de l'année culturelle arabe. Il parle de tout, à bâtons rompus.
Le nom de Bachir Belhadj est intimement lié à la production télévisuelle, pourtant il n'apparaît que rarement dans les génériques. Pourquoi ?
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Souvenez-vous, en 2005, le feuilleton Chahra de 20 épisodes, diffusé à l'ENTV. J'en avais assuré la réalisation, le scénario étant de Belkacem Rouache. C'est donc une date tout près de nous. Et une année auparavant, j'avais signé une fresque sur le 50e anniversaire de la révolution algérienne. En 2002, c'était une comédie musicale, les 2001 nuits avec Caracalla de Baalbeck du Liban. Vous voyez, je n'ai pas du tout chômé.
Si vous aviez à faire votre bilan, que diriez-vous ?
Avant de répondre à votre question, je tiens à vous dire ceci : A un moment donné, j'avais essayé de me reconvertir dans le commerce, précisément la revente des produits électro-ménagers. La méconnaissance de ce créneau, doublé de l'ignorance de la filouterie commerciale (rires), m'ont amené à déclarer faillite en quelques mois. Quasiment tous les produits exposés au magasin ont été offerts comme cadeaux de mariage aux proches et aux amis. Je me suis fait à l'évidence que je n'étais pas fait pour le commerce mais, malheureusement, pour le cinéma.
Malheureusement ???
Je ne sais rien faire d'autre. Quitter le métier c'est comme si vous avez déraciné un arbre ou jeter un poisson hors de l'eau. J'ai dit malheureusement, car le créneau auquel je me suis investi depuis 40 ans n'est guère payant. Je ne fait pas la manche, Dieu merci, mais disons que je suis un cinéaste pauvre (rires).
Dans le cinéma depuis 1967, réalisateur dès 1970 de la célèbre Hadika Essahira, du feuilleton “Zina” en 1978, diffusé dans plusieurs pays arabes, sans compter d'autres productions. Ou est la pauvreté dans tout cela ?
Je rejoins votre idée. Oui, oui. Il y a quand une énorme satisfaction lorsque je fait un saut dans le passé. Mon univers était la RTA (ancêtre de l'ENTV). Je faisais tout. Du téléfilm, à la retransmission en direct d'un match de football ou encore le discours en direct de feu Houari Boumediène. Bachir Belhadj était au four et au moulin. Il se sentait chez lui. Il est et a toujours été respecté par tous les directeurs généraux qui se sont succédés à la tête de la Télévision algérienne. Tout cela, c'est une richesse, je vous le concède.
Vous venez de réaliser et de produire par le biais de votre société Tessala Productions, le “Cri des mouettes”, un téléfilm de 90 mn, dans le cadre d'Alger capitale de la culture arabe. A quand sa diffusion ?
Le Cri des mouettes est prêt à la diffusion. Nous sommes en pourparlers avec l'ENTV qui a trouvé le film très intéressant. Seulement, je dois signaler le fait que nous avions opéré des “coupes” faute d'argent. Le film aurait dû être plus long et garder toutes les scènes qu'on a malheureusement sabrées. Nous remercions le ministère de la Culture de nous avoir assisté financièrement, mais l'enveloppe (500 millions de cts) était insuffisante. Le budget est réellement de 2 milliards de centimes. Si l'on accorde une rallonge, le film pourra être projeté dans les grandes salles et, pourquoi pas, représenter l'Algérie dans les festivals internationaux.


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