Une superproduction portant sur la vie et le parcours de l'émir Abd El Kader, la récupération des biens, tant en Orient qu'en Occident, ayant appartenu à cet illustre personnage, et la nationalité algérienne au bénéfice des descendants de ses compagnons dans son exil syrien ont été les recommandations principales du colloque consacré au fondateur de l'Etat algérien, clôturé jeudi à l'université. Mohamed Lamine Boutaleb, président actuel de la fondation, a annoncé, dans le même contexte, que le principe de la création d'un laboratoire de recherche, une chaire de l'Emir, a été déjà acquis en attendant la construction à Oran de « Dar El Amir ». L'émir Abd El Kader ayant étudié à Arzew et à Oran, les membres de la fondation estiment qu'il est naturel qu'un édifice lui soit dédié dans cette ville, une revendication datant du début des années 1990, coïncidant avec la création de la fondation pour laquelle feu maître M'hamed Ferhat a joué un rôle appréciable durant les premières années. M. Belkhadem, qui a tenu à s'afficher lors de ce colloque, pourra-t-il répondre favorablement aux trois premiers chapitres des revendications ? Pour ce qui est du projet du film, les membres de la fondation ont le choix entre plusieurs scénarios, dont celui de Boualem Bessayeh, actuel ambassadeur d'Algérie au Maroc. Celui-ci a d'ailleurs procédé, mercredi dernier, à la vente dédicace de son livre intitulé « L'Algérie, belle et rebelle, de Jugurtha à novembre. »
