Le chef de la daïra, le président de l'APC d'Akbou, le directeur de l'agence foncière de la wilaya, le directeur de la SUCH, les représentants des CTC-Centre et Est de Béjaïa et le directeur de l'antenne de l'agence foncière d'Akbou se sont rendus le 6 du mois courant à la cité GMS pour y visiter le bloc, de 18 unités, réformé pour non-conformité aux normes de construction. Cependant des familles n'ayant pas où aller et faisant fi des dangers qu'elles encourent, habitent cette bâtisse réalisée au début des années 2000 dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Sur les lieux, le chef de daïra, tout en soulignant l'urgence de démolition du bloc entaché d'irrégularités, eu égard aux risques qui pèsent sur les citoyens qui y résident, a préféré s'en remettre aux services techniques pour prendre la décision finale, soit de démolition, soit des travaux de confortement. Ceux-ci ont convenu que la démolition est la seule alternative pour remédier à la situation, à l'exception toutefois du représentant du CTC-Centre qui privilégie les travaux de confortement. A noter que c'est ce dernier organisme qui a été chargé du suivi et du contrôle technique de la réalisation de l'immeuble en question. « Les réserves émises par celui-ci s'expliquent par le fait que l'organisme qu'il représente compte aller, pour ne pas se désavouer, jusqu'au bout de sa logique », nous disent des habitants présents sur les lieux. Aux dernières nouvelles, les pouvoirs publics ont fini par trancher en faveur de la démolition du bloc ; quant à ses occupants, ils seront recasés dans le cadre du programme de 200 Logements destinés à l'éradication de la cité GMS. Pour leur part, les habitants demandent une commission d'enquête pour faire la part des choses, non seulement sur cette affaire mais sur le dossier de la cité GMS dans sa globalité et qui n'a en fait que trop duré.
