Citant des sources au fait de l'affaire Khalifa, l'APS affirme que « l'Algérie a présenté à la justice britannique un dossier complet répondant à toutes les normes en vigueur ». Justifiant de la suspension de l'examen de l'appel interjeté par la défense de Abdelmoumen Khalifa en septembre 2007 contre la décision du tribunal de Westminster de son extradition vers la France en accordant la priorité à l'examen de la demande algérienne, les mêmes sources précisent que c'est là une preuve de « la consistance du dossier algérien ». Selon les sources livrées à l'APS, l'examen par la justice britannique de la requête algérienne d'extradition de l'ancien golden-boy est intervenu après que « l'Algérie ait accompli toutes les démarches nécessaires en la matière, notamment la présentation d'un dossier complet que la justice britannique a jugé recevable de par son caractère dangereux et qui l'a amenée à suspendre l'examen de l'appel interjeté par la défense de Khalifa dans l'affaire de son extradition vers la France ». Ces mêmes sources continuent leur argumentaire en notant que « les motifs de demande d'extradition de Khalifa présentés par la France ne représentaient qu'une infime partie de l'ensemble des crimes avérés contenus dans la demande algérienne », et de réfuter que la coopération judiciaire entre l'Algérie et la Grande-Bretagne se bornent à préparer le terrain à l'extradition de Khalifa comme affirmé par la défense de l'ex-patron de Khalifa. Ces sources accusent en outre cette même défense de faire l'impasse sur le fond et de n'avoir que la carte de « l'aspect humain » pour plaider en faveur de la non-extradition de Abdelmoumen Khalifa. A noter que la justice britannique devra se prononcer le 18 de ce mois sur la décision d'extradition ou non de Khalifa vers l'Algérie.
